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veilleur1
2025-04-29
Bulletin n° 17    C 1

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
technologique

L'Arcep, dans le cadre de sa mission de suivi de l'impact environnemental du numérique en France, a publié les résultats de sa quatrième enquête annuelle « Pour un numérique soutenable ». Cette édition enrichie intègre pour la première fois des indicateurs concernant les équipementiers de réseaux mobiles, venant compléter les données collectées auprès des opérateurs télécoms, des opérateurs de centres de données et des fabricants de terminaux. L'étude met en lumière une augmentation continue de l'empreinte environnementale globale du secteur, malgré certaines évolutions positives.
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L'enquête révèle que la phase de fabrication des équipements de réseaux mobiles représente une part considérable de l'épuisement des métaux et minéraux stratégiques ainsi que de l'empreinte carbone du cycle de vie de ces réseaux. En 2023, la production des équipements de réseaux d'accès mobiles vendus en France a nécessité 2,4 tonnes de métaux précieux, marquant une baisse pour la deuxième année consécutive. Cette diminution est principalement attribuée à une réduction des ventes d'équipements plutôt qu'à une modification de leur composition, la consommation moyenne de métaux précieux par équipement restant stable. Par ailleurs, les émissions de gaz à effet de serre embarquées de ces équipements vendus en 2023 s'élèvent à 79 000 tonnes équivalent CO2. Il est important de noter que ce chiffre ne concerne que les équipements vendus sur l'année et ne reflète pas l'ensemble du parc déployé. Centres de données : une efficacité croissante mais un impact environnemental en forte hausse L'étude souligne une intensification de l'implantation de nouveaux centres de données depuis 2020, particulièrement en Ile-de-France, avec des capacités informatiques de plus en plus importantes. Sur près de 150 centres exploités en 2023, huit ont été mis en service cette même année, dont six en région parisienne. Ces nouveaux centres se distinguent par une capacité informatique moyenne de 11 MW, bien supérieure à la moyenne des autres centres (3,8 MW). Malgré une légère amélioration de l'efficacité énergétique des centres les plus récents ou de grande capacité, leur impact environnemental progresse rapidement. Les émissions de gaz à effet de serre des opérateurs de centres de données ont ainsi augmenté de 11 % en 2023, principalement en raison d'une hausse significative des émissions indirectes liées à la consommation d'électricité, qui a progressé de 8 %. Dans le même temps, la consommation d'électricité du secteur tertiaire a diminué. De plus, le volume d'eau prélevé par les centres de données, essentiellement de l'eau potable, a atteint 681 000 m3 en 2023, soit une augmentation de 19 % pour la deuxième année consécutive. Bien que ce volume reste modeste par rapport à d'autres usages, sa forte croissance est notable. Opérateurs télécoms : augmentation des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation énergétique des réseaux Alors que les émissions de gaz à effet de serre nationales ont diminué de 5,8 %, celles des principaux opérateurs télécoms ont progressé de 4 % en 2023, atteignant 397 000 tonnes équivalent CO2. Cette hausse concerne à la fois les émissions directes (+ 2 %) et indirectes (+ 5 %) et est principalement due à l'augmentation de la consommation énergétique des réseaux mobiles. En effet, contrairement à la consommation électrique nationale qui a reculé de 3 % en 2023, celle des réseaux télécoms a continué de croître (+ 2 %, soit 4,1 TWh). La consommation des réseaux mobiles a progressé de 6 %, un rythme cependant moins rapide qu'en 2022 en raison d'un ralentissement du déploiement des sites mobiles et d'une progression moins forte du volume de données mobiles (+ 20 % en 2023 contre + 28 % en 2022). À l'inverse, la consommation des réseaux fixes poursuit sa forte décroissance (- 14 %), notamment grâce à la transition vers la fibre optique, plus économe en énergie. Équipements numériques : baisse des mises sur le marché compensée par la croissance de la taille des écrans L'étude observe une diminution des volumes d'équipements numériques mis sur le marché en 2023, expliquée par l'inflation et un taux d'équipement déjà élevé. Cette tendance pourrait théoriquement réduire l'empreinte environnementale des fabricants. Cependant, cette réduction pourrait être contrebalancée par l'intégration de nouvelles fonctionnalités liées à l'intelligence artificielle générative, susceptibles d'inciter au renouvellement des équipements, et par la hausse continue de la taille des écrans. Or, les équipements dotés de grands écrans consomment davantage d'électricité en phase d'utilisation. À titre d'exemple, un téléviseur de grande taille consomme en moyenne six fois plus d'électricité qu'un modèle plus petit, et un écran d'ordinateur de grande taille consomme en moyenne trois fois plus.
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veilleur1
2025-04-29
Bulletin n° 17    A 2

#Principal :
culture numérique
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Papier
Web
Objectif :
savoir
Pestel+ :
écologique
politique
social
technologique

Pour la huitième fois consécutive, la ville de Saint-Avold décroche les cinq arobases du label national ville Internet. Elle obtient même cette année la mention de prestige pour l’ensemble de ses avancées en matière numérique.
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Cette année encore, la ville de Saint-Avold compte cinq arobases, une récompense qui salue la qualité et l’efficacité de la politique numérique et sécuritaire mise en place par les agents du service informatique sur les différents sites (au sens propre comme au figuré) de la ville. Photo Nicolas Thiercy Cette année encore, la ville de Saint-Avold compte cinq arobases, une récompense qui salue la qualité et l’efficacité de la politique numérique et sécuritaire mise en place par les agents du service informatique sur les différents sites (au sens propre comme au figuré) de la ville. Photo Nicolas Thiercy Le palmarès du 26e label national Territoires, Villes et Villages Internet a été dévoilé le 6 février à Saint-Raphaël. Parmi les lauréats, une fois de plus, la ville de Saint-Avold, récompensée depuis 2018 par ses « 5@ » et l’obtention de la mention Territoire d’excellence numérique 2025 (décernée à seulement 13 communes en France cette année). « Une récompense qui salue la qualité et l’efficacité de la politique numérique et sécuritaire mise en œuvre par la commune », se félicitent le maire de Saint-Avold René Steiner et son adjoint aux finances Pascal Lauer. « La ville est à nouveau récompensée pour le développement des usages citoyens d’Internet et sa communication sur le web, pour son wifi public et pour sa politique de développement du très Haut débit pour tous ! Plus que jamais, Saint-Avold est une ville connectée ! », soulignent les élus qui ont adressé leurs félicitations aux équipes du service informatique dirigé par Karim Porte, sans oublier les agents des services communication et techniques. En quoi la ville se distingue ? Parmi les dernières innovations visibles par le grand public, la ville rappelle quelques-unes de ses principales réalisations : • Le wifi public : disponible depuis la fin d’année 2018, le wifi public permet de couvrir l’hypercentre (parc municipal, rue Hirschauer, place de la Victoire, complexe nautique (en extérieur), ainsi que le parking de l’hôtel de ville). Coût total du projet : 64 000 € TTC. • Mise en place du site internet monsainta.fr : les administrés qui ont dû entreprendre des démarches administratives l’ont déjà testé. Ce site permet d’effectuer des réservations et prendre des rendez-vous en ligne pour les passeports biométriques et cartes d’identité nationales, ainsi que faire leurs demandes d’actes de naissance et décès, etc. • Une application mobile : acquise par le service communication, « IntraMuros » est disponible depuis 2021 et informe des différentes actions et informations depuis un mobile ou une tablette. Son coût : 2 300 € TTC/an. • Le déploiement de la fibre optique pour l’ensemble des citoyens, soit 10 500 foyers connectés. La cybersécurité, un enjeu crucial Au chapitre des innovations moins visibles mais tout aussi primordiales, le service informatique continue de redoubler d’efforts pour sécuriser l’ensemble du réseau et les 400 postes connectés. Fin 2021, la ville obtient une subvention de 90 000 € de France Relance, destinés au renforcement de la sécurité informatique avec obligation de résultat. L’installation de nouveaux serveurs et baies de stockage est réalisée. Prochain projet : la mise en place de bornes tactiles « Malware Cleaner » sur les quatre sites municipaux (mairie, CAC, police municipale, ateliers municipaux). « Le danger vient souvent de l’extérieur. Chaque clé USB introduite dans un ordinateur devra être insérée au préalable dans cette borne, pour vérification. La clé restera illisible si cette démarche n’est pas entreprise. Les agents de la ville et les élus seront sensibilisés à cette nouvelle pratique », précise Karim Porte. Coût du projet : 73 878 € TTC. Ce type de borne tactile est un « Malware Cleaner ». Cela permet de vérifier si une clé USB contient un virus ou pas. Sans vérification via cet appareil, il sera impossible d’utiliser la clé USB sur un ordinateur de la mairie ou l’un des sites gérés par la municipalité. Photo Nicolas Thiercy La cyberattaque, hantise des informaticiens Dire que tout est fait pour éviter une cyberattaque contre les infrastructures numériques de la ville est un euphémisme. Collectivités territoriales, les banques, les hôpitaux… « Le hacking est susceptible de toucher tout le monde et malgré les précautions, personne ne peut se dire 100 % à l’abri », partage Karim Porte, responsable du service informatique de la ville de Saint-Avold. Cela étant, même si demain la mairie de Saint-Avold devait être la cible d’une cyberattaque, les données sauvegardées continuellement sur un serveur ultra-protégé pourraient être « restaurées dans un délai d’un mois », estime Karim Porte, alors que certaines structures peinent parfois jusqu’à deux ans pour retrouver une partie seulement de leurs dossiers. « Nous avons mené une campagne de sensibilisation de nos agents et élus pour les inciter à la vigilance lorsqu’on leur envoie une pièce jointe dans un mail. De faux mails leur ont été adressés pour voir s’ils prenaient leurs précautions. Nous sommes capables de dire qui sont les bons et les mauvais élèves », sourit Pascal Lauer, adjoint au maire, qui souligne « des résultats en constante amélioration ». Paraît-il que ce type d’exercice inopiné pourrait être reconduit dans les mois à venir… Mais chut, les agents ne sont pas au courant. Fini le grand tableau noir à effacer dès qu’il était plein de craie. Désormais, les écoles de la ville sont dotées d’équipements numériques interactifs (ENI). Photo Ville de Saint-Avold Les écoles à la pointe du numérique « Les établissements scolaires de la ville ont également bénéficié ces dernières années des avancées technologiques », indique le maire René Steiner, qui rappelle l’adhésion de la ville de Saint-Avold au projet Fus@ée mis en place avec le département de la Moselle. Le conseil départemental a participé au financement à hauteur de 45 % des équipements informatiques (équipements numériques interactifs, ordinateurs portables pour les enseignants) ainsi que des travaux de réseaux et courants faibles, permettant ainsi de déployer un équipement numérique complet de l’ensemble des salles de classe des écoles primaires. Ce projet s’est réalisé en deux temps sur l’année 2023 et 2024 pour des raisons de contraintes budgétaires. Coût total : 300 000 € TTC dont 55 % à la charge de la ville.
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veilleur1
2025-04-25
Bulletin n° 17    A 1

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Objectif :
agir
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
légal
politique
social
technologique
Non Classés :
agenda

La Banque des Territoires vous convie à la présentation des résultats de son étude « Reconditionnement informatique : vers une filière au service de l’inclusion numérique dans les territoires » Celle-ci se tiendra en présentiel au Hub des Territoires (locaux parisiens de la Banque des Territoires) le mardi 20 mai 2025, de 9h à 11h. Elle sera aussi accessible en distanciel.
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Retrouvez la liste des intervenants, les modalités pratiques et le lien d’inscription Vers une filière du reconditionnement au service de l’inclusion numérique dans les territoires. Venez découvrir les résultats de notre étude et des initiatives concrètes d’acteurs locaux engagés dans la constitution de filières locales. Enjeu de cohésion sociale et territoriale, l’inclusion numérique contribue aussi à créer des filières d’emploi locales et décarbonées, autour du réemploi informatique et solidaire. Un sujet d’avenir auquel nous avons consacré une étude sur la filière de reconditionnement informatique en France. Cette étude nous permet d’identifier aujourd’hui les atouts, sur lesquels il faudra capitaliser, mais aussi les freins à lever pour atteindre collectivement l’objectif des 2 millions d’appareils reconditionnés distribués à des publics précaires d’ici à 2027. Cette matinée sera à la fois l’occasion de détailler le contenu de notre étude, et de présenter les initiatives des acteurs locaux pour contribuer à la constitution de filières locales. L’événement débutera par une introduction de Anne-Sophie Hainsselin, Directrice du Hub des Territoires et de Erwann Fangeat, Coordinateur du pôle Numérique et Durabilité à l'ADEME. Un premier temps sera consacré à la présentation de l'étude « Reconditionnement informatique : vers une filière au service de l’inclusion numérique dans les territoires » par Sacha Desmaris, de la Banque des Territoires et Grégoire Chevillat, du cabinet Ernst & Young. Pour présenter des initiatives de reconditionnement solidaire dans les territoires, nous accueillerons des acteurs publics et privés : Sébastien Raynaud, Directeur général de Recyclea et membre du Sirrmiet Un élu local représentant de l’association d’élus « Les Interconnectés » Etienne Hirshauer, Directeur général d’Ecodair Un temps conclusif sera assuré par François Blouvac de la Banque des Territoires.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
culture numérique
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Le numérique est aujourd’hui omniprésent dans la société française, avec 90% des Français internautes et une utilisation quotidienne massive d’Internet (82% des 12 ans et plus). Selon une étude ADEME-Arcep, ce secteur représente 2,5% de l’empreinte carbone nationale en 2020, une contribution qui pourrait augmenter significativement dans les prochaines décennies au regard de la hausse des pratiques numériques, de la multiplication des équipements et de leur renouvellement de plus en plus fréquent. Cet essor du numérique dans un contexte de crise climatique soulève la question de son impact environnemental et de la limitation de celui-ci.
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Les travaux du cahier de recherche « Empreinte des équipements numériques des ménages » de l'Institut pour la Recherche, réalisé en partenariat avec le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (CREDOC), ont porté sur les typologies de population concernées ainsi que sur la diffusion et l’intégration des connaissances sur les gestes prioritaires à adopter pour réduire l’empreinte environnementale du numérique. Eclairage avec Charlotte Millot, Directrice d’études au sein du pôle Société du CRÉDOC.


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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
culture numérique
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Podcast
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
technologique

Le podcast « Court-circuit », soutenu par le ministère de la Culture dans le cadre du programme de recherche-action Augures Lab numérique responsable dans la culture, est désormais disponible en ligne. Il permet aux professionnels du secteur culturel de se former de manière autonome au numérique responsable. Pour les professionnels de la culture, il n’est pas toujours simple de naviguer dans les opportunités offertes par le numérique. Médiation numérique, métavers, intelligence artificielle, sont autant de technologies attrayantes pour le secteur culturel. Mais dans le même temps, les impacts environnementaux, éthiques et sociaux du numérique doivent aussi inciter à en avoir un usage réfléchi.
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Le podcast Court-Circuit permet à tous les professionnels de la culture de monter en compétence sur le sujet du numérique culturel responsable et ainsi d’agir pour un secteur culturel plus durable. Quels sont les impacts écologiques, éthiques et sociaux du numérique ? Comment (re)penser les usages culturels du numérique ? Quelles bonnes pratiques métier intégrer pour un usage du numérique plus responsable dans la culture ? En 10 épisodes, spécialistes du numérique responsable et acteurs culturels échangent autour de ces problématiques cruciales pour les métiers du secteur culturel. Le podcast Court-Circuit a été conçu dans le cadre de l’édition 2024 des Augures Lab numérique responsable, un programme de recherche-action collaboratif animé depuis 2022 par l’association Les Augures et Ctrl S. Le dispositif « Augures Lab numérique responsable dans la culture » est soutenu par le ministère de la Culture.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 2

#Principal :
exemples
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
partenaires
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

La Collecte.tech, d’Emmaüs Connect, a été lancée il y a un peu plus de deux ans en Nouvelle-Aquitaine. L’occasion de revenir sur le bilan de ce dispositif, dont l’objectif est de proposer du matériel informatique à tarif solidaire
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« 75 % des personnes accompagnées par Emmaüs Connect ont moins de 650 euros de ressources mensuelles. Quand un ordinateur premier prix coûte 450 euros, c’est très compliqué », constate Alix de Luze, cheffe de projet La Collecte.tech Nouvelle-Aquitaine. Depuis le printemps 2022, Emmaüs Connect a lancé ce dispositif en Nouvelle-Aquitaine pour proposer une solution plus économique aux personnes qu’elle accompagne.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    B 2

#Principal :
culture numérique
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
partenaires
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

En 2024, 97% des personnes accompagnées par Emmaüs Connect déclarent être satisfaites ou très satisfaites de leur accompagnement. Un chiffre qui témoigne, avant tout, de leur réussite et de leur confiance obtenues en fin de parcours. Retour sur l’année 2024 vécue par nos bénéficiaires. Cette satisfaction exprimée ne marque pas une réussite définitive, mais plutôt une étape sur un chemin qui reste semé d’obstacles. Car les besoins sont encore immenses, les inégalités bien présentes, et l’urgence toujours réelle.
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Ce chiffre rappelle surtout que les personnes en situation de précarité numérique savent ce dont elles ont besoin : un accompagnement adapté, humain et interactif. Il nous pousse à poursuivre notre action, pour que demain, chacun et chacune puisse accéder pleinement à ses droits, à l’information, aux services tels que l’accès au logement, la recherche d’emploi, la formation, mais aussi à des moyens de communication essentiels pour échanger avec ses proches, se localiser ou encore prendre un rendez-vous médical. Au final, l’accompagnement vers l’autonomie numérique vise à permettre à chaque personne accompagnée de retrouver de l’autonomie et sa dignité pour se sentir pleinement integré·e à la société. Et pour preuve, 95% des personnes accompagnées trouvent qu’ils ont un peu ou beaucoup progressé après le parcours et qu’ils sont plus à l’aise avec le numérique. Finalement, 80% des personnes accompagnées souhaitent continuer à se former au numérique. Une enquête comme miroir de nos propres engagements Chez Emmaüs Connect, on ne conçoit pas notre mission comme un simple service : c’est un engagement humain et collectif. Chaque jour, dans nos espaces de solidarité numérique, nous accueillons des personnes souvent mises à l’écart, car en situation d’exclusion numérique. Et chaque jour, nous cherchons à leur redonner les moyens d’agir, en autonomie. Cette enquête de satisfaction est donc bien plus qu’un simple outil d’évaluation. C’est un miroir dans lequel on se regarde pour mieux comprendre : Est-ce que nos actions répondent vraiment aux besoins ? Les personnes accompagnées se sentent-elles écoutées, respectées, en confiance ? Leur passage chez Emmaüs Connect a-t-il marqué un tournant dans leur parcours ? Que deviennent-elles après avoir terminé nos parcours ?
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    B 1

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
social
technologique

Au printemps 2024, Emmaüs Connect a réalisé avec l’aide de la Fonda, l’UNAFORIS, l’UNIOPSS et la Mission Locale de Charleville-Mézières une enquête auprès de plus de 2 500 professionnelles du secteur de l’action sociale et de l’insertion sur leur usage quotidien du numérique et leurs visions de l’avenir. À l’occasion de la journée mondiale du travail social, les cinq associations publient les résultats de cette enquête qui interrogent les effets du numérique sur les métiers de l’action sociale, mais aussi sur les limites de la dématérialisation dans un contexte de fracture numérique. Un numérique transformateur Sans surprise pour quiconque connaît le secteur, le numérique a profondément modifié les métiers de l’action sociale et de l’insertion. Selon les résultats de l’enquête menée courant 2024 par Emmaüs Connect avec le soutien de la Fonda, l’UNAFORIS, l’UNIOPSS et la Mission Locale de Charleville-Mézières, les répondantes1 observent des effets considérables du numérique sur leur travail quotidien. 58 % des répondantes soulignent que la diffusion des outils numériques a transformé leur métier sur le plan organisationnel. Le numérique a ainsi fluidifié la circulation de l’information comme les communications internes et externes. La réduction des délais de traitement dans les démarches administratives, en particulier celles d’ouverture de droits, est aussi mise en avant. Les répondantes s’enthousiasment également de la levée de certains freins à l’accompagnement permise par le numérique : la visioconférence pour les publics isolés géographiquement ou les traducteurs automatiques pour les personnes allophones par exemple. Cet aspect facilitateur du numérique lui confère une perception globalement positive auprès des professionnelles du secteur. Dans le cadre de l’enquête, plus de 80 % des répondantes déclarent bien vivre la numérisation de leurs pratiques professionnelles. Les transformations induites par le numérique se ressentent également dans le rapport entre les professionnelles et les personnes en situation de précarité, et bien souvent d’exclusion numérique2 , qu’elles accompagnent. Elles sont plus de 80 % à déclarer agir quand elles font face à des personnes en situation de précarité numérique. La médiation numérique prend une importance croissante dans l’exercice de leur profession. Derrière les promesses d’accessibilité, une dégradation du lien humain Derrière cette fragile perception positive, la numérisation croissante du secteur est source d’importantes difficultés et d’inquiétudes pour les répondantes. En effet, en « dématérialisant » les démarches et en supprimant dans le même temps un grand nombre de guichets humains, l’État a entraîné un report de la charge administrative sur l’usager. Un grand nombre de personnes précaires sont également en situation d’exclusion numérique et ne sont pas en mesure d’absorber une telle charge administrative par manque de connexion, d’équipement ou de compétences. Les témoignages recueillis dans l’enquête soulignent que cette charge s’est donc reportée sur les professionnelles de l’action sociale et de l’insertion qui compensent de nouvelles vulnérabilités créées par la puissance publique. Leur accompagnement est alors réduit à un rôle de médiation numérique ou d’assistance administrative au détriment du travail social qui était leur cœur de métier. Le numérique est ainsi pointé du doigt par les répondantes comme ayant pour conséquence de réduire le temps consacré à l’accompagnement social. La promesse initiale d’un numérique émancipateur permettant de dégager plus de temps à la relation avec l’usager n’est pas tenue. Les professionnelles soulignent au contraire que la numérisation a contribué à alourdir la charge de travail en servant de prétexte à une hausse du nombre de tâches de reporting. Le numérique rend dans le même temps le contournement de certaines rigidités administratives plus difficile. Par ailleurs, s’ils ont permis de faciliter l’accompagnement de certains publics, les outils numériques ont également créé une distance avec certains usagers. Si la visioconférence peut être préférée à l’échange physique, l’écran peut aussi être perçu comme une barrière avec la travailleuse sociale. Les effets du numérique dans la relation qu’entretiennent les professionnelles de l’action sociale et de l’insertion avec les personnes qu’elles accompagnent sont d’autant plus importantes que ces professionnelles désignent le lien humain comme étant le cœur de leur métier, ce qui lui donne son sens. Il n’est ainsi pas surprenant qu’elles soient 51 % à estimer que la perte du lien humain est aujourd’hui le plus gros frein induit par le numérique dans leurs pratiques professionnelles.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    B 1

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
#Secondaire :
partenaires
région GrandEst
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
savoir
Pestel+ :
social
technologique

Le bus numérique fait escale en Moselle-Est en avril
Ce dispositif vise à favoriser l’inclusion numérique en apprenant aux habitants à apprivoiser les ordinateurs et autres outils.

Il est présent aujourd’hui, demain, vendredi et la semaine prochaine sur la place de Wendel à Stiring mais aussi rue des écoles à Oeting. Pensez à vous inscrire auprès de l’organisme pour en profiter (03 72 72 96 09).


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2025-04-23
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
culture numérique
exemples
#Secondaire :
partenaires
région GrandEst
Interêt :
tactique
Média :
actu
Papier
Objectif :
savoir
Pestel+ :
social
technologique

Le Républicain Lorrain


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2025-04-23
Bulletin n° 17    A 2

#Principal :
culture numérique
technique métier
#Secondaire :
région GrandEst
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Papier
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
technologique

EDF mise sur les centres de stockage de données pour booster la demande en électricité. Jonathan Janne L’énergéticien lance un appel à manifestation d’intérêt auprès des entreprises du numérique pour leur proposer un accès à certains de ses terrains.
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Après les annonces faites pendant le sommet parisien sur l’intelligence artificielle début février durant l’IA Summit, place à l’opérationnel. EDF a lancé ce lundi un premier Appel à Manifestation d’intérêt (AMI) à destination des «entreprises du numérique». La procédure vise à leur proposer des terrains appartenant à EDF, déjà raccordés au réseau, prêts à accueillir des centres de stockage de données. Trois premiers sites sont proposés par EDF : Richemont et La Maxe, toutes deux en Moselle, et Montereau, en Seine-et-Marne. Et c’est tout un symbole : les centres de données pourront être installés sur les emprises d’anciennes centrales thermiques du groupe ! Celle de Montereau, qui fonctionnait au charbon, a cessé ses activités en 2004. Le site abrite aussi une centrale gaz, toujours en activité. Les unités de Richemont, qui utilisaient du gaz issu des hauts-fourneaux voisins, ont été arrêtées en 2011. La centrale charbon de La Maxe, quant à elle, a baissé le rideau en 2015. Les opérations de déconstruction ont commencé sur ces trois sites. À lire aussi Dissolution, censure, remaniements… Le PDG d’EDF au défi de surmonter le chaos institutionnel français «L’objectif des appels à manifestation d’intérêt est de sélectionner des opérateurs du numérique en mesure d’aménager les sites en vue d’y construire et exploiter des centres de données de forte puissance. L’attribution se fera sur la base de critères objectifs et transparents portant notamment sur la crédibilité et la maturité des projets des entreprises», explique EDF. Les entreprises intéressées peuvent candidater jusqu’au 20 mars. Les premiers projets pourraient sortir de terre dans les prochaines années. Pour le groupe, l’enjeu est double. D’un côté, il cherche à attirer de nouveaux clients pour son électricité, alors que sa production est repartie à la hausse. De l’autre, il cherche à valoriser des terrains inutilisés, alors qu’il est le troisième propriétaire foncier français, après l’Etat et la SNCF, en étant à la tête de 45.000 hectares.
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2025-04-23
Bulletin n° 17    B 3

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
partenaires
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
légal
technologique

Faut-il faciliter la multiplication des fermes de serveurs en France ? Pour plusieurs associations engagées dans le numérique, la réponse est non, ou du moins, pas sans consultation démocratique. "Plug, baby, plug". C’est par une formulation parodiant Donald Trump qu’Emmanuel Macron a appelé il y a quelques semaines les industriels du numérique à développer leurs services en France et donc à déployer leurs serveurs sur le territoire. Dans cette optique, l’article 15 du projet de loi de "simplification de la vie économique" vise à faciliter le déploiement de ces infrastructures "d’intérêt national majeur".
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Inquiété par l’empreinte carbone de ces entrepôts et par l’accaparement des ressources qu’ils entrainent, La Quadrature du Net et le collectif Le Nuage était sous nos pieds exigent un moratoire avant la construction de nouveaux sites en France. Les serveurs ont soifs Première raison citée, leur empreinte environnementale. Alors que la France compte déjà 300 centres de données qui absorbent "2 % de la consommation française totale annuelle" en électricité, La Quadrature du net s’inquiète du "boom spéculatif" que constitue l’IA pour ce secteur. "Plusieurs centres de données d’une puissance maximale de 1 GW, soit l’équivalent d’un réacteur nucléaire, ont été annoncés en février 2025 lors du sommet sur l’IA", dénonce l’association. Une photo aérienne du Paris Digital Park, immense centre de données situé en Seine–Saint-Denis Le Paris Digital Park, immense centre de données situé en Seine–Saint-Denis Accusé d’encourager "l’extractivisme minier", de faire peser des risques sur les populations environnantes en raison des fuites possibles de fioul ou de gaz fluorés ou encore de créer des îlots de chaleurs en pleine ville, ces structures entrainent des "prédations croisées sur l’eau et l’électricité" dénonce La Quadrature du Net. Le chiffre : les serveurs des Gafam rejettent 662 % de CO2 en plus que ce que les entreprises prétendent L’immense soif de ces rangées de serveurs est documentée par les géants du numérique eux-mêmes. "Google a par exemple révélé avoir prélevé dans le monde 28 milliards de litres d’eau en 2023, dont les deux tiers d’eau potable, pour refroidir ses centres de données", décortique l’association, s’appuyant sur le rapport environnemental 2023 de Google. Idem pour Microsoft avec une augmentation de 34 % de sa consommation annuelle d’eau. Une répartition inégale Si la quantité d’eau utilisée pour refroidir et alimenter ces serveurs n’est pas significative en elle-même, c’est la répartition de cette ressource et son utilisation qui font grincer des dents. Ces immenses fermes de serveurs s’implantent souvent en périphérie des villes et en "cluster", accentuant la tension sur les ressources. L’ïle-de-France, par exemple, comptait à elle seule plus de 160 centres de données en 2023, selon l’Institut Paris Région. Le gros de ce chiffres est d'ailleurs concentré dans les régions les plus précaires de la zone. La Quadrature du Net souhaite donc un débat et une pause des déploiements le temps de mieux encadrer cette pratique, tout comme certains députés le suggéraient il y a peu. De son côté, le gouvernement ne cache pas son envie d’aller vite sur le sujet. En requalifiant les centres de données de "projet d’intérêt national majeur", la loi permettrait d’éviter la réalisation d'évaluations environnementales.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    B 3

#Principal :
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
technologique

Moins d’images sur le web, éviter l’obsolescence des appareils, limiter le recours aux serveurs... Le numérique peut être plus écologique. De nombreux leviers low-tech existent. Le numérique peut-il être écologique ? Pourrait-il même devenir low-tech ? C’est-à-dire à la fois utile, accessible et durable, pour reprendre la définition du Low-tech lab. Reporterre a entrepris d’explorer cette question à l’occasion du week-end sur la low-tech organisé en partenariat avec le Musée des arts et métiers, à Paris, du 28 au 30 mars.
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Actuellement, les deux notions sont plutôt antagonistes : le numérique représente déjà 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et, surtout, cette empreinte carbone augmente rapidement, de 6 % par an, selon les estimations du Shift Project. Et il faut ajouter à cela ses autres conséquences écologiques, dont sa consommation en eau ou son usage désastreux des matières premières. Plusieurs acteurs du secteur travaillent pourtant à inverser cette dynamique. L’association Designers éthiques, par exemple, insiste sur l’importance du design dans l’empreinte écologique du numérique. Paradoxalement, agir sur sa partie immatérielle (la conception et le développement de pages web, d’applications, etc.) pourrait avoir un effet majeur sur sa matérialité. Des pages web toujours plus lourdes « Le principal impact du numérique, c’est la fabrication des équipements [smartphones, ordinateurs, etc.]. Or, plus une page web est complexe, plus elle nécessite des ressources pour être affichée, plus elle va déclencher l’obsolescence du terminal et provoquer l’achat d’un nouvel appareil rapidement, explique Frédéric Bordage, fondateur de l’association Green IT, spécialiste de sobriété numérique. Le levier technique le plus important est donc de travailler à décomplexifier les pages. » À titre d’exemple, Green IT a comparé une version récente du site de la Deutsche Bahn, l’entreprise ferroviaire publique allemande, avec une version simplifiée de réservation de billets de train en ligne, affichant peu d’images, pas de fonctionnalités annexes indésirées. Résultat : pour rendre le même service, la page sobre est 1 350 fois moins lourde. En 2023, plus de 40 % des Français vivaient avec un smartphone dysfonctionnel, majoritairement pour des raisons d’obsolescence logicielle, montre également l’équipe du projet Limites numériques. « Les développeurs, encore plus que la nature, ont horreur du vide » Pour Frédéric Bordage, cette obésité croissante du web est liée à la sempiternelle logique marchande génératrice de surconsommation : « Pour vendre un ordinateur, il doit être toujours plus puissant que le précédent. Et les développeurs, encore plus que la nature, ont horreur du vide : ils vont exploiter cette puissance à leur disposition pour concevoir des interfaces et des codes toujours plus lourds, nécessitant des machines plus puissantes, c’est une boucle sans fin. »
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 1

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
Interêt :
stratégie
Média :
lecture
Papier
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Dans son rapport d’activité 2024, l’ANSSI souligne une année marquée par un engagement exceptionnel de ses collaborateurs ainsi que de l’ensemble de l’écosystème cyber français. Devant une menace cyber toujours plus intense l’année qui s’est écoulée prouve encore une fois que la cybersécurité de la nation est un sport collectif.
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Le rapport est l’occasion pour l’Agence de revenir sur les événements majeurs qui ont rythmé l’année 2024 tels que les Jeux Olympiques et paralympiques, mais aussi les travaux dans le cadre de la transposition de la directive NIS 2. On retrouvera également dans le rapport les chiffres clé de l’année écoulée, les actions engagées pour chacune de nos missions mais, aussi l’édito de Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
entreprise
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Papier
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Alors que la dématérialisation gagne du terrain dans de nombreux secteurs d’activité, que les projets de data centers se multiplient , et que l’intelligence artificielle s’invite, elle aussi, dans notre quotidien , se pose la question de l’empreinte environnementale de ce monde de plus en plus numérique et connecté. Consultations de sites web, vidéos en streaming, ou encore stockage de données ayant un effet non négligeable : selon l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de distribution de la presse), le numérique représente 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Autour de la journaliste et animatrice Edwige Helmer-Laurent, ce sujet rassemblera plusieurs experts samedi 26 avril à 15 h 45 au centre Prouvé, pour la table ronde « Sobriété numérique : repenser nos usages pour un futur durable », visant notamment à évoquer les pistes de solutions.
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Directeur du numérique de l’Université de Lorraine, Jean-Michel Vahl exposera à cette occasion la stratégie envisagée au fil de la cinquantaine de sites universitaires répartis en Lorraine, alors que Samuel Nowakowski, maître de conférences, apportera son regard et son expertise de chercheur au Loria (Laboratoire lorrain d’informatique). Tout comme son confrère David Romaric, ingénieur de recherche à l’Université de Strasbourg, dont il supervise notamment le data center. De son côté, François Zaninotto représentera le secteur de l’entreprise et évoquera, en tant que fondateur et dirigeant de l’agence web nancéienne Marmelab, les actions envisageables selon lui, pour agir efficacement en matière d’empreinte carbone du secteur numérique.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 2

#Principal :
exemples
inspiration
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
savoir
Pestel+ :
social
technologique

L'edtech villeurbannaise Startum, spécialisée dans “l’aide au premier équipement” permet aux organismes et centres de formation (OFA et CFA) d’équiper leurs élèves en apprentissage d’un ordinateur 100 % financé par la dotation de l’État. Pour aller plus loin, Startum...
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
technologique

De loin, les montagnes de câbles enchevêtrés ressemblent presque aux terrils du nord de la France, tout proches. On est bien dans un pays minier, mais une "mine urbaine". Ici, pas de charbon, on extrait le cuivre récupéré dans des kilomètres de vieux câbles électriques collectés un peu partout en France.
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À Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais, 36.000 tonnes de câbles, issus de démolitions de bâtiments, de chutes d'usinage, ou du réseau téléphonique d'Orange ont été recyclés l'an dernier sur le site Recycâbles, coentreprise créée en 2008 par les groupes Suez et Nexans. Après découpage, concassage, broyage en morceaux de plus en plus petits au fil des bruyantes étapes du parcours de recyclage, des grenailles de métal rougeoyant tombent et s'accumulent dans de grands bacs. Il est d'une pureté "quasiment" aussi élevée que s'il était extrait d'une vraie mine, selon Christophe François, directeur d'exploitation du site. "Le principe, c'est celui d'une mine urbaine, on va rechercher la richesse là où elle a déjà été utilisée pour la mettre dans un principe d'économie circulaire. Et l'objectif, c'est toujours de récupérer quasiment 100% de la matière cuivre ou aluminium et de valoriser aussi les plastiques qui sont issus de cette opération", explique-t-il. L'an passé, 18.000 tonnes de cuivre ou d'aluminium sous forme de grenailles, et 13.000 tonnes de copeaux de plastique destinées à refabriquer notamment des dalles de parking, ont été récupérés. Un pactole à l'heure de l'électrification du monde. Le métal rouge est stratégique tout simplement parce qu'il a, entre autres, la capacité de conduire l'électricité, ce qui le rend incontournable aux véhicules électriques ou pour raccorder les champs éoliens au réseau. Or, la planète n'a pas assez de cuivre vierge. L'agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu en 2024 d'une potentielle tension mondiale, voire de risques de pénurie. - Flambée de la tonne - "Aujourd'hui, la consommation mondiale de cuivre est supérieure à la capacité de production primaire de cuivre", résume Xavier Mathieu, vice-président métallurgie chez le 2e câblier mondial, Nexans. Et le coût d'une tonne de cuivre, qui a tutoyé les 10.000 dollars la tonne en 2021, "ne descend plus au dessous de 7.500 dollars", alors qu'il ne valait guère plus de 1.500 dollars il y a deux décennies. Le recyclage, promu d'abord pour réduire les émissions de CO2 du secteur minier, revêt aussi un attrait économique certain pour les opérateurs comme Nexans qui a décidé d'augmenter la capacité de production de sa fonderie de cuivre de Lens, la dernière en France, tout près de Noyelles-Godault. La nouvelle fonderie en construction, un investissement de 90 millions d'euros annoncé en octobre, devrait recycler jusqu'à 80.000 tonnes de cuivre par an. Nexans prévoit ainsi d'augmenter de plus de 50% sa production et de parvenir à 30% de cuivre recyclé dans ses câbles d'ici 2030. Le tout grâce à un système d'économie circulaire: avec de nouveaux équipements d'affinage du métal, elle pourra désormais intégrer les granules de Noyelles-Godault. Actuellement, "les grenailles, des petites billes oblongues, sont trop petites et fondent littéralement dans nos fours" à haute température, explique M. Mathieu. Les grenailles de Noyelles-Godault sont donc quasiment toutes exportées, alors que l'usine voisine de Nexans importe du cuivre neuf et ne dispose pas assez de recyclé pour ses câbles. Selon un rapport du cabinet Olivier Wyman publié en novembre, le manque d'investissement dans la boucle complète du recyclage du métal est général en France, le pays ne recyclant qu'une toute petite partie de sa collecte de métal usagé. Sur 218.000 tonnes de déchets de cuivre récupérés, seulement 66.000 sont recyclées dans l'hexagone, alors que le pays en consomme 257.000 par an. Et 206.000 tonnes sont exportées. La matière première "made in France" est plus que bienvenue à l'heure où entre 35% et 70% des capacités mondiales de raffinage des métaux sont entre les mains de la Chine, selon le rapport de l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Et Nexans en a besoin. Mardi, le groupe a annoncé un accord portant sur un milliard d'euros: il va fournir 450 kilomètres de câbles sous-marins haute tension pour raccorder les champ éoliens au large de la Normandie et d'Oléron, qui doivent être mis en service en 2031 et 2032. Mardi également, dix des 47 projets industriels sélectionnés par Bruxelles pour favoriser l'extraction, la transformation et le recyclage de métaux "stratégiques" afin de réduire la dépendance à la Chine et sécuriser l'approvisionnement de l'industrie, concernent le cuivre: ils sont situés en Espagne, Finlande, France, Italie, Pologne, Portugal, et Roumanie.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    B 2

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
social
technologique

Face à la dématérialisation croissante des démarches administratives, des millions de Français se retrouvent en difficulté. Dans ces lieux d'accueil, des conseillers accompagnent ceux qui se sentent perdus. Une main tendue dans un monde toujours plus connecté. Il est 11 heures du matin, la musique d'attente du standard de l'assurance-maladie envahit la cuisine d'Élisabeth depuis une heure. En fond, une cafetière bourdonne pour préparer son troisième café de la matinée.
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Le breuvage accompagne la jeune retraitée dans le marathon administratif qu'elle a démarré en début de semaine. Du jour au lendemain, impossible de se connecter à son compte Ameli. Et sans accès à cet espace en ligne, pas moyen de récupérer les documents qu'elle doit transmettre à sa mutuelle pour obtenir le remboursement de ses soins dentaires. « Je suis complètement bloquée avec mon mot de passe. La Sécu, ça a toujours été long, mais là c'est de pire en pire pour avoir quelqu'un au bout du fil », se désespère l'ancienne femme de ménage. De longues minutes plus tard, une voix surgit enfin du combiné : « Madame, j'ai étudié votre requête, je ne peux rien faire pour vous par téléphone. » Le visage d'Élisabeth s'affaisse. « Allez sur Internet, vous trouverez toutes les informations nécessaires », poursuit la conseillère. L'angoisse saisit alors la sexagénaire. Cette dernière phrase, elle l'a trop entendue et ne la supporte plus. Comme 16 millions de Français qui rencontrent des difficultés à se servir des appareils numériques, n'en possèdent pas ou ne disposent pas de connexion internet, Élisabeth se trouve en situation d'illectronisme. Un fléau à l'origine d'une fracture numérique et sociale dans notre pays.
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veilleur1
2025-04-23
Bulletin n° 17    C 1

#Principal :
culture numérique
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Beaucoup de choses ont été dites sur l’empreinte environnementale du secteur numérique ces dernières années et il est parfois complexe de s’y retrouver. Il est donc plus que bienvenu de faire un point d’étape maintenant que le développement des IA génératives (ChatGPT, Claude, Midjourney, etc.) ajoute une épaisse couche de confusion à une question déjà complexe. Pour le dire simplement, les sciences environnementales appliquées à la numérisation ont deux principales questions de recherche : 1) quelle est l’empreinte environnementale du secteur numérique et ses trajectoires ; 2) est-ce que la numérisation aide à atténuer et à s’adapter à la crise environnementale ou alors augmente les impacts globaux ? Nous nous attacherons ici à faire le point uniquement sur la première question.
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Sommaire C’est quoi exactement, le secteur numérique ? Ce que contient l’empreinte environnementale du numérique Évolution récente des estimations mondiales Quelle empreinte carbone du secteur du numérique en France ? 1/ l’empreinte environnementale des terminaux 2/ l’empreinte environnementale des réseaux 3/ L’empreinte environnementale des centres de données IA générative, semi-conducteurs, satellites basse orbite… le numérique vers l’inconnu C’est quoi exactement, le secteur numérique ? Cela peut sembler une question rhétorique mais définir exactement les frontières du secteur numérique est un exercice particulièrement délicat. Dans un premier temps, il nous faut comprendre comment un secteur est défini au sens économique et statistique. Les Nations Unies ont établi une nomenclature type de toutes les activités économiques productives (appelée “Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activité économique” ou CITI) qui permet à chaque pays de faire un suivi statistique de son économie et ensuite d’agréger les résultats au niveau national et mondial. La CITI a été mise à jour pour la dernière fois en 2008, l’année où l’iPhone 3G a été mis sur le marché. Dans cette définition, le secteur numérique est un assemblage instable d’activités de fabrication, d’activités d’information et de communication et d’activités de ventes et de réparation. Comment savoir si une activité fait partie du secteur numérique ? En pratique, cela pose de nombreuses questions : quelle part des activités de fabrication de composants électroniques sont attribuables au secteur numérique ou quelle part de l’internet des objets (IoT) (capteurs intelligents, objets connectés, etc.) appartient au secteur numérique. Par exemple, l’empreinte des composants électroniques et des services numériques embarqués qui équipent une voiture aujourd’hui est attribuée au secteur automobile. De même, certains chercheurs considèrent les crypto-monnaies (bitcoin, etc.) comme des services financiers et ne les incluent pas dans le secteur numérique. Dans les nombreuses estimations de l’empreinte environnementale du secteur numérique il est donc toujours important de comprendre ce qui est inclus dans le périmètre d’analyse. Une révision très attendue de la CITI est en préparation et devrait être publiée dès 2026. Les documents disponibles montrent des changements structurels à venir dans la classification des activités numériques, il y a donc fort à parier que ce que nous appelons le “numérique” soit amené à changer dans les années à venir, au moins d’un point de vue statistique et, in fine, environnemental. Les “oublis” d’évaluation du secteur numérique L’autre aspect du secteur numérique est la quasi-absence d’évaluation sur certains de ces pans. Par exemple, nous savons assez peu de choses sur l’impact environnemental global des câbles sous-marins (la dernière analyse de cycle de vie publique date de 2009) mais son impact potentiel est considéré comme très faible et n’a donc pas été le sujet de recherches récentes. Toutefois, le secteur change vite. Les satellites de télécommunications font normalement partie du secteur mais, au vu du peu de données disponibles et de la faible demande relative, nous les avons rarement étudiés. Cette situation a largement évolué depuis quelques années avec le déploiement massif de constellations en orbite basse (Starlink, Oneweb, etc.) qui implique une réévaluation complète de l’impact potentiel de la part satellitaire du secteur numérique que nous aborderons plus bas. Finalement, le secteur a tendance à changer souvent l’appellation de ses produits et services. Par exemple, dans son rapport sur la demande et la consommation d’électricité de 2024 à 2026, l’IEA définit le sous-secteur des centres de données en trois termes : les activités de minage de crypto-monnaies, les centres de données dédiés à l’intelligence artificielle et les centres de données “traditionnels” pour désigner tout ce qui ne sert pas aux deux premières catégories. Ce type de changement de classification informelle au sein d’institutions reconnues montre à quel point la définition du secteur numérique et de ses sous-catégories est mouvante, et ce, malgré les efforts de l’Union Internationale des Télécommunications. Certaines institutions ou équipes de recherche ont aussi tendance à dissocier le secteur numérique et le secteur du divertissement et des médias (TV, film, journaux, magazines, streaming, gaming, etc.), souvent regroupés sous le terme ‘Économie de l’information’. En pratique, ces deux secteurs se superposent de plus en plus et l’inclusion des équipements de divertissement (TV, consoles, etc.) change significativement l’empreinte des équipements utilisateurs. Au vu de la numérisation et de la connectivité grandissante de ces équipements il est préférable de les inclure dans le périmètre numérique dès maintenant et pour les années à venir. Si nous devons plus ou moins stabiliser un périmètre du secteur numérique à des fins pédagogiques, je proposerais le schéma suivant à partir des normes récentes et des connaissances scientifiques stabilisées.
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veilleur1
2025-04-19
Bulletin n° 17    A 3

#Principal :
inspiration
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
Interêt :
opérationnel
tactique
Média :
actu
Papier
Objectif :
agir
savoir
Pestel+ :
social
technologique

ludothèque, maison des cultures numériques, piste de pumptrack… priorité aux investissements pour la jeunesse

En 2025, le maire de Forbach veut doper l’attractivité du centre-ville, faire encore plus pour la jeunesse et améliorer le cadre de vie quotidienne des habitants. Alexandre Cassaro annonce l’ouverture de nouveaux commerces, la reconstruction de la crèche de Bellevue, la livraison de la maison des cultures numériques, la création d’un parc urbain au Wiesberg… La réhabilitation de l’ancien conservatoire, rue de Remsing, est lancée et doit s’achever cet été. L’Anru, de Département et la Région financent cette transformation à 80 % sur un coût total de 1,8 million d’euros. L’adresse deviendra alors la maison des cultures numériques au sein de laquelle les jeunes pourront s’adonner à des activités culturelles soutenues par toute une variété d’outils numériques modernes.
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veilleur1
2025-03-20
Bulletin n° 17    A 1

#Principal :
exemples
inspiration
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
partenaires
région GrandEst
Interêt :
tactique
Média :
actu
Papier
Objectif :
savoir
Pestel+ :
social
technologique

Grâce à un partenariat avec Emmaüs Connect, trente adhérent(e) s du Café social de Metz-Borny ont pu recevoir, ce mercredi 19 mars, des ordinateurs reconditionnés vendus au tarif solidaire de 30 €. Une initiative qui vise à lutter contre la précarité numérique.Jusqu’à présent, Rahel empruntait l’ordinateur portable de sa sœur, lycéenne et, à ce titre, bénéficiaire d’un équipement remis gratuitement par la Région Grand Est.
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Depuis ce mercredi 19 mars, la Messine de 21 ans, originaire d’Érythrée, dispose enfin du sien, acquis au tarif solidaire de 30 €. « Je vais pouvoir apprendre la langue française et m’en servir pour faire ma formation d’aide-soignante », apprécie celle qui prend des cours d’informatique et de Français langue étrangère (FLE) au Café social de Metz-Borny.


veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    B 2

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
légal
politique
social
technologique

1 - Économie circulaire : un portage politique à retrouver sur le devant de la scène ! 2 - Le bilan de la loi Agec par HOP – Halte à l’obsolescence programmée 3 - Loi AGEC et emballages ménagers : l’illustration du passage à l’échelle du réemploi
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La loi AGEC a permis de franchir une étape supplémentaire dans l’allongement de la durée de vie des produits. En mettant en avant la réparation, le réemploi et l’écoconception, cette loi positionne la France comme un leader européen dans la lutte contre l’obsolescence programmée. 5 ans après, HOP revient sur les nombreuses dispositions permises par cette loi .


veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Alors que 13 millions de Français sont aujourd'hui éloignés des usages numériques, la dématérialisation des démarches administratives, elle, s'accélère. L'enjeu est de taille et les maires se mobilisent, aux côtés des associations et des conseillers numériques, pour aider les personnes en difficulté. Les initiatives fourmillent. Mais leur financement sur le long terme inquiète.
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Les démarches administratives essentielles se dématérialisent. Déclarations d’impôts, demandes d’allocations à la caisse d’allocations familiales (CAF), déclarations de revenus à France Travail, prises de rendez-vous chez les professionnels de santé, inscriptions pour pratiquer des loisirs… De nombreux services sont désormais quasiment exclusivement accessibles sur des plateformes en ligne. Or, 13 millions de personnes en France connaissaient, en 2021, des difficultés dans leur utilisation des outils numériques, selon la dernière enquête de l’Insee publiée en juin 2023. Selon l’Institut et toujours en 2021, 15,4 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France (hors Mayotte) se trouvent en situation d’illectronisme : 13,9 % n’ont pas utilisé internet au cours des trois derniers mois et 1,5 % l’ont utilisé mais ne possèdent pas les compétences numériques de base.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    C 2

#Principal :
exemples
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

À l'ère du tout numérique, ne pas maîtriser les outils informatiques est un véritable handicap. Près de 15 % des Français souffrent d'illectronisme, une exclusion numérique qui impacte leur accès aux services publics, à l'emploi et même à la santé. On vous explique.. Oui, se moquer de ses grand-parents qui n'arrivent pas à fermer une fenêtre sur leur ordi, c'est un petit plaisir coupable. Je l'avoue... Mais ça cache aussi une réalité dont il faut prendre toute la mesure. L'illectronisme, contraction des mots "illettrisme" et "électronique", désigne l'incapacité à utiliser les outils numériques de base, comme envoyer un email, effectuer des recherches en ligne ou utiliser un logiciel de traitement de texte. Selon l’Insee, 15 % des Français de plus de 15 ans sont concernés par ce phénomène, soit plus de 8 millions de personnes. Alors oui, l'âge avancé d'une personne joue.
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L'âge est même le premier facteur de risque : 62 % des personnes de plus de 75 ans sont en situation d’illectronisme. Mais les personnes agées ne sont pas les seules concernées. Contrairement aux idées reçues, l’illettrisme numérique touche toutes les classes d’âge et sociales, souligne Didier Barathon, auteur du livre L’exclusion numérique - Fracture numérique et illectronisme. Les personnes aux revenus modestes sont également plus vulnérables : les 20 % les plus pauvres ont 6,6 fois plus de chances d’être en situation d’illectronisme que les 20 % les plus aisés. L’absence de diplôme est un autre facteur aggravant : une personne sans qualification a 7 fois plus de risques d’être en difficulté face au numérique qu’un diplômé bac+3, d'après les informations de l'Observatoire des inégalités. Et c'est vrai problème.

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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    B 3

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Selon un rapport dévoilé mardi par l’association Green IT, l’impact du numérique sur les ressources de notre planète est déjà inquiétant mais va s’accroître avec l’essor de l’IA générative À quel point Internet épuise-t-il les ressources planétaires ? L’association Green IT a répondu à cette question dans son rapport sur les impacts environnementaux du numérique dans le monde, repéré et relayé par nos confrères de Franceinfo mardi. Et la réponse est alarmante : si le numérique était un pays, alors il émettrait autant de gaz à effet de serre (GES) que 5,5 fois la France et que 2 fois le Canada.
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Le monde compte actuellement 5,35 milliards d’internautes, soit 30 % de plus qu’il y a quatre ans. D’après Green IT, l’impact carbone du numérique équivaut, pour chaque usager sur un an, à environ 3.500 kilomètres parcourus en voiture. Une statistique affolante qui devrait encore augmenter dans les prochaines années en raison de « l’accroissement systémique du nombre d’équipements, d’usages, et du nombre d’utilisateurs ». L’inquiétant épuisement des ressources L’association note également que « le numérique consomme 40 % du budget annuel soutenable d’un internaute, budget soutenable pour rester en dessous de 1,5 °C de réchauffement climatique conformément aux accords de Paris ». Mais le volume de GES dégagé par l’activité numérique n’est pas la principale menace. « La contribution du numérique à l’épuisement des ressources en minéraux et métaux se distingue », alerte Green IT.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

#Principal :
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
économique
technologique

En 2008, la Commission européenne présentait l’Initiative pour les matières premières critiques, dont le but était de répondre aux tensions croissantes sur les matières premières minérales. Cette initiative constituée de trois piliers – la production soutenable et légale de matières premières minérales, la maîtrise des routes d’approvisionnement de l’Union européenne (UE) et une stratégie d’efficience des ressources à travers le recyclage – visait à sécuriser les approvisionnements des pays membres de l’UE. Ainsi, une liste de métaux dits « critiques » a été rendue publique en 2011. Mise à jour en 2014 et 2017, elle compte 27 matériaux [1]. Elle a également permis de constater que 97 % sont produits hors des frontières de l’Union et que la Chine produit plus de 50 % de 16 d’entre eux [2]. Parallèlement, plusieurs facteurs concordent à rendre difficile la production de minerais au sein de l’UE. Tout d’abord, le sous-sol européen reste mal connu en raison de l’absence de campagne d’exploration d’envergure au cours des quarante dernières années, durée pendant laquelle les ressources connues peuvent s’épuiser et les technologies d’exploration s’améliorer. À titre d’exemple, le sous-sol français n’est pas connu au-delà de 500 mètres, alors que l’Afrique du Sud exploite le sien au-delà de 4 000 mètres [3]. Ensuite, l’hostilité de l’opinion publique à l’égard de l’extraction minière fait douter du potentiel européen à réduire la dépendance par ce biais.
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Dans ce contexte où le recyclage et l’économie circulaire sont constamment mis en avant, l’exploitation de la « mine urbaine » apparaît comme une solution parfaite, répondant tant aux problématiques environnementales que stratégiques. Cette dernière comprend l’ensemble des activités et processus de récupération des composants, de l’énergie et des éléments provenant des produits, bâtiments et déchets générés par l’activité humaine dans le cadre urbain [4]. Il nous semble néanmoins nécessaire de revenir, dans un premier temps, sur les différentes définitions rattachées à la notion de recyclage ainsi que d’expliciter les différents indices de calcul. En effet, les chiffres du recyclage sont souvent pris et utilisés sans précautions ou sans autres explications, ce qui peut donner lieu à de fausses impressions qu’il nous paraît nécessaire de rectifier. Dans un second temps, à travers la description de la stratégie européenne, nous nous demanderons si la ressource stratégique représentée par la « mine urbaine » peut combler les besoins des pays européens en métaux. Mine urbaine et recyclage, de quoi parle-t-on ? L’expression « mine urbaine » apparaît dans le cadre d’un débat plus large sur les approvisionnements en matières premières, le développement durable ou encore l’économie circulaire. En effet, le recyclage est beaucoup moins consommateur en ressources. Dans le cas de l’aluminium, du cuivre ou encore du fer, il permet d’économiser respectivement 95 %, 85 % et 74 % de l’énergie qui aurait été utilisée si la même quantité avait été extraite [5]. Tant les ordures ménagères que les déchets industriels sont intégrés dans la mine urbaine. Certains d’entre eux peuvent être dangereux ou contenir des substances polluantes. Plus d’un millier de substances toxiques dérivées du plomb, du mercure ou de l’arsenic serait ainsi présent dans les décharges. Tous les métaux n’ont ni la même valeur ni la même importance et présentent, de ce fait, des caractéristiques spécifiques. On peut les classer en trois groupes : les métaux de base produits en très grande quantité (cuivre, aluminium, fer, etc.), les métaux précieux (or, argent, platinoïdes) et les métaux rares – parfois également dénommés critiques ou stratégiques [6]. Ces derniers sont caractérisés par un faible volume de production, une utilisation importante dans les hautes technologies, une absence de substitut efficace ainsi qu’une minéralogie plus complexe qui fait souvent d’eux des coproduits de minerais principaux – le cobalt est par exemple le coproduit du nickel et du cuivre. Plusieurs types de déchets métalliques sont concernés par le recyclage. Les premiers sont les résidus miniers, associés au processus d’extraction. Puis, les chutes de production, issues du processus de transformation du métal en un produit utile, sont récupérées directement à la fin du processus et réinjectées dans celui-ci. Enfin, les produits en fin de vie sont les principaux composants de la mine urbaine. La compréhension du taux de recyclage doit donc avoir lieu sur tout le cycle de vie d’un métal, et non pas seulement sur la fin de vie. Par ailleurs, on parle de recyclage fonctionnel, processus au cours duquel les matériaux sont récupérés en gardant leurs propriétés et peuvent être réutilisés pour le même usage, et de recyclage non fonctionnel lorsque les matériaux associés à un produit sont recyclés dans un autre produit et perdent donc leurs propriétés intrinsèques. L’exemple du cobalt est représentatif : le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) donnait le chiffre de 68 % de recyclage en fin de vie en 2011 [7], un chiffre réel mais mal compris, puisqu’il correspond en réalité au pourcentage de recyclage des chutes de production [8]. Ermelinda Harper, pour sa part, estime que 22 % du cobalt est recyclé de manière fonctionnelle, 10 % de manière non fonctionnelle et 68 % sont perdus 
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2025-02-07
Bulletin n° 16    C 2

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Chacune de nos actions ont un impact sur l’environnement. Pourtant, à notre échelle étudiante, il est possible d’agir. Découvre cinq gestes simples pour réduire votre empreinte écologique en ligne. Les habitudes numériques, bien qu’invisibles, contribuent aux émissions de CO2. En adoptant quelques pratiques responsables dans ton quotidien d’étudiant, que ce soit en cours, chez tes parents ou en auditoire, il est possible de limiter cet impact sans renoncer aux technologies qui nous sont essentielles.
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1/ Trier et alléger sa boîte mail Tu le savais ? Chaque e-mail stocké consomme de l’énergie. Selon Polytechnique, supprimer 30 e-mails revient à économiser l’équivalent de la consommation électrique d’une ampoule pendant une journée. Tu peux également te désabonner des newsletters inutiles, supprimez les spams et vider régulièrement la corbeille. Une alternative ? Si tu es en cours ou travaille sur un projet, tu peux limiter l’envoi de pièces jointes lourdes en privilégiant des plateformes de transfert de fichiers. 2/ Fermer les onglets inutilisés Laisser des onglets ouverts mobilise inutilement des ressources sur les serveurs et sollicite des ressources et consomme de l’énergie. Il est donc préférable de fermer les onglets que vous n’utilisez pas pour réduire cette consommation. Tu peux si tu le veux installer des extensions qui suspendent automatiquement ceux qui ne sont plus actifs, comme le recommande Polytechnique. 3/ Réduire la luminosité de son écran En ajustant la luminosité et en activant le mode sombre, tu économises de l’énergie tout en préservant tes yeux que pendant tes longues heures de révisions dans ton kot ou lors de tes sessions de travail à l’auditoire. Ce geste est particulièrement efficace avec les écrans OLED et AMOLED, qui consomment moins d’électricité pour afficher des pixels noir ou sombres. En plus, réduire la luminosité améliore ton confort visuel. Cela peut aussi limiter la fatigue oculaire, ce qui est essentiel quand tu passes de longues heures devant un écran. Selon RTBF, c’est un geste simple mais efficace pour réduire ton impact numérique tout en prenant soin de toi. 4/ Limiter le streaming et ajuster la qualité vidéo Le streaming vidéo est gourmand en ressources, regarder des vidéos en haute définition consomme énormément de données. Tu es en pause sur le campus et tu veux visionner quelque chose ? Pour limiter ton empreinte, privilégie le téléchargement ou réduisez la qualité de vos vidéos, pour réduire la consommation de données, comme conseillé par l’Institut Supérieur Environnement. 5/ Prolonger la durée de vie de ses appareils La fabrication des appareils numériques a un impact environnemental considérable. Entretien des équipements pour prolonger leur durée de vie : met à jour régulièrement tes logiciels, supprimez les applications inutiles et protégez-les physiquement. En cas de remplacement, envisage l’achat d’appareils reconditionnés, comme le préconise l’Université Laval. que ce soit dans ton kot ou lorsque tu te rends en auditoire, c’est une action simple que tu peux faire à tout moment pour le bien de l’environnement. Agir sur son empreinte numérique, c’est prendre conscience de l’impact invisible de nos habitudes et adopter des gestes simples mais efficaces. En tant qu’étudiants, nous pouvons être des acteurs du changement et contribuer à un avenir numérique plus durable et écologique 6 réflexes écologiques à adopter dans ta vie étudiante. À nous de jouer !
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2025-02-07
Bulletin n° 16    B 3

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
entreprise
partenaires
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Gestion des DEEE : Conscient de l’impact important des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), le Groupe est historiquement engagé dans la reprise des anciens équipements de ses clients.
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En effet, depuis plus de dix ans, lors d’une livraison à domicile d’un équipement volumineux, le client a la possibilité de remettre un ou plusieurs appareils aux livreurs. Ces derniers les confient ensuite à l’éco-organisme à but non lucratif Ecosystem, agréé pour recycler les DEEE. En mai 2023, en collaboration avec Ecosystem, Fnac Darty a décidé de compléter son service de reprise des DEEE avec un nouveau service de collecte gratuit et illimité pour les gros électroménagers. La reprise n’est plus conditionnée à l’achat en magasin ou sur les sites marchands Fnac et Darty mais permet désormais à tous les consommateurs français de recycler facilement leurs électroménagers sans frais, rapidement et sans obligation d’achat. Plus de 42 103 tonnes de DEEE ont été collectées en 2023. Pour les petits matériels et autres consommables (piles, ampoules, cartouches d’encre…), qu’ils aient été achetés ou non dans l’une des enseignes du Groupe, le client a la possibilité de les déposer dans les bornes de collecte présentes dans tous les magasins. Optimisation des déchets d’emballage Les activités logistiques et de sourcing de produits de marque propre génèrent principalement des déchets d’emballage : palettes de produits protégées de fi lms plastiques et emballages carton des colis destinés à être livrés aux domiciles des clients ou en magasin dans le cadre du click&collect. Pour limiter les emballages et l’impact des déchets qu’ils génèrent, Fnac Darty active plusieurs leviers visant à éco-concevoir ses emballages. Outre l’amélioration de l’expérience client, ces actions visent à rationaliser la consommation de matière, diminuer le vide dans les colis et à utiliser des matières moins impactantes pour l’environnement.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    B 1

#Principal :
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
RSE
Interêt :
opérationnel
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Les pouvoirs publics ont mis en consultation deux projets d'arrêtés qui adaptent la responsabilité élargie des producteurs d'équipements électriques et électroniques à la gestion des batteries dans les DEEE. Dans le cadre de la consultation publique (1) relative à la mise en conformité de la réglementation française au nouveau règlement européen Batteries, les pouvoirs publics présentent plusieurs modifications concernant la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Pour l'essentiel, les deux arrêtés prévoient que les éco-organismes soutiennent le retrait des batteries présentes dans les DEEE. Les nouvelles dispositions s'appliqueront à partir de janvier 2025.
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Financer le retrait des batteries Le premier texte (2) est un arrêté qui modifie plusieurs points du cahier des charges de la filière de responsabilité du producteur (REP) chargée de la gestion des DEEE, notamment pour réduire les risques liés aux batteries présentes dans certains équipements. Tout d'abord, il prévoit que les coûts relatifs à l'« extraction préservante » des batteries réalisée dans les sites de traitement avant le broyage ou le déchiquetage des DEEE soient pris en charge par les éco-organismes de la REP DEEE. La mesure vise à réduire le risque d'incendie associé à la dégradation de ces batteries lors des opérations de manutention des DEEE. Elle concerne les produits équipés de batteries portables en général, et les moyens de transport légers (MTL), comme les vélos ou les trottinettes électriques, en particulier. Les contrats entre les gestionnaires de DEEE et les éco-organismes préciseront les modalités de cette prise en charge. Janvier 2025 C'est la date d'application des nouvelles dispositions. Le projet propose aussi que le Comité technique opérationnel de gestion des DEEE « participe à l'évaluation des coûts relatifs aux opérations d'extraction préservante des batteries portables et MTL assurées par les opérateurs de gestion de déchets ». De manière plus générale, le texte renforce le poids des gestionnaires de déchets dans ce comité en leur permettant d'ajouter des éléments à l'ordre du jour et en prévoyant qu'ils en prennent la présidence (en l'occurrence, celle-ci devient tournante). De même, le texte prévoit que les éco-organismes de la REP DEEE et ceux de la REP batteries organisent un appel à projets sur les techniques de repérage précoce des éléments pouvant être source significative de danger dans le tri et le traitement des DEEE dans lesquels des batteries sont incorporées. Mieux informer le public Le projet propose aussi de renforcer l'information du public concernant le retrait des piles des équipements électriques et électroniques mis au rebus. Les éco-organismes des filières REP DEEE et batteries devront organiser des campagnes de sensibilisation nationales et locales concernant trois thèmes : l'importance de retirer les batteries des équipements électriques et électroniques avant de les jeter (lorsque l'opération est simple et sans danger) ; l'importance de trier les batteries extraites des équipements ; les risques de départ d'incendie en centres de gestion de déchets. Autre modification, sans rapport avec le risque incendie : les producteurs qui assurent des opérations de gestion de DEEE pourront désormais bénéficier d'une réfaction. Ce dispositif, introduit par la loi Antigaspillage pour une économie circulaire (Agec), consiste à accorder une réduction sur l'écocontribution versée par un metteur en marché qui participent à l'atteinte des objectifs fixés dans le cahier des charges (il est alors considéré comme un « producteur-opérateur »). Révision des contrats Le second projet (3) de texte modifie l'arrêté de 2016 (R.15841) qui fixe les dispositions et clauses minimales devant figurer dans les contrats entre les opérateurs qui gèrent des DEEE et les éco-organismes ou les producteurs ayant mis en place un système individuel agréé. Pour l'essentiel, le projet modifie les dispositions actuelles concernant le contrôle par les éco-organismes de la conformité des opération la gestion des DEEE. Le nouveau texte précise qu'il s'agit d'audits réalisés par des tiers indépendants mandatés par les éco-organismes. Le projet précise aussi que le contrat doit fixer les modalités de sa suspension par l'éco-organisme en cas de non-respect des prescriptions de traitement.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    B 2

#Principal :
exemples
inspiration
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
politique
social

Une attente insoutenable pour les 4 600 SIAE et les 250 000 personnes en parcours d’insertion privées de formation, qui doit maintenant être levée ! Une délégation du Collectif national IAE a été reçue le 3 février à Matignon par Paul Bazin, chef de pôle et conseiller Travail, Emploi, Insertion et retraites de François Bayrou, et Julie Leroy, conseillère Travail, Emploi et Formation professionnelle.
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Nous avons évoqué les graves difficultés vécues par les structures de l’IAE sur le terrain, alors que la courbe du chômage repart à la hausse et nécessite un renforcement de l’accompagnement social pour les personnes les plus éloignées de l’emploi. Face à cette précarisation accrue des publics, des travailleur.se.s sociaux.ales et des structures, le Collectif IAE a réitéré sa demande de maintenir un effort prioritaire en faveur de l’IAE dans le budget 2025 : Garantie d’une sanctuarisation des crédits alloués à l’IAE par rapport à 2024, en prenant à minima en compte l’effet de la revalorisation du SMIC ; Sécurisation des dotations de l’État aux Départements ; Engagement sur les moyens alloués au PIC IAE au niveau du PLF 2024 pour l’année 2025 et dégel immédiat des autorisations d’engagement du PIC IAE par les OPCO ; Dotation d’un fond de consolidation (FDI) dans un contexte économique extrêmement difficile pour nos structures afin d’éviter des fermetures. Ces demandes doivent être satisfaites budgétairement et dans la circulaire FIE 2025 qui “gouverne” l’orientation et le pilotage du secteur pour l’année en cours. Pour préparer l’avenir, et sous réserve du soutien attendu, le Collectif IAE a proposé l’ouverture de dialogues interministériels pour valoriser le rôle des SIAE dans l’ensemble des politiques publiques soutenues par leurs actions (zones prioritaires, santé, justice, logement, mobilité, alimentation, économie circulaire etc.). Dans l’attente de notre rendez-vous du 12 février avec l’ensemble des réseaux du Collectif IAE et la ministre du Travail et de l’Emploi Astrid Panosyan-Bouvet, l’ensemble des structures IAE et leurs réseaux représentatifs restent plus que jamais mobilisés pour que ces demandes soient satisfaites dans le cadre des arbitrages budgétaires internes au ministère.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 3

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
Pestel+ :
écologique
politique
social
technologique

Nous souhaitons vous informer de la décision prise par le Gouvernement de dissoudre le groupement d’intérêt public Grande Ecole du Numérique. Votre site et toutes ses fonctionnalités restent néanmoins disponibles jusqu'à nouvel ordre !
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    C 3

#Principal :
concurence
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
social
technologique

Après 18 mois de programme et 8 start-up et associations accompagnées, la Banque des Territoires, le Groupe SOS, H7 et Pulse présentent le rapport du programme.

Au sommaire : Le parcours des deux promotions du programme Des témoignages inspirants d'acteurs de l'inclusion numérique Un focus sur les huit projets accélérés Le bilan et l’impact du programme sur les lauréats


veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    A 1

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
mécénat
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
social
technologique

La seconde édition de l’Observatoire de l’inclusion numérique, réalisé par la Mednum, propose un panorama à jour de l’écosystème de l’inclusion numérique : ses acteurs, les méthodes d’accompagnement et outils qu’ils mettent en œuvre (détection des besoins, pilotage, évaluation). Après avoir dressé le profil des médiateurs et conseillers numériques, l’Observatoire se penche sur la structuration de cet écosystème.
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Cet état des lieux du secteur de la médiation numérique en France repose sur une enquête en ligne auprès de structures locales et nationales, publiques et privées, et sur 36 entretiens individuels et collectifs. Parmi les 304 structures de médiation ayant répondu à l’enquête, 40% sont des structures privées (associations, entreprises, coopératives), 52% des collectivités (structures communales, intercommunales, départementales, syndicats mixtes) et 3% des établissements publics (GIP, EPIC et universités). « Le périmètre d’intervention des structures semble avoir évolué en deux ans, notent les auteurices de l’enquête, puisque le nombre de répondants intervenant principalement à l'échelle locale (c’est-à-dire infra-départementale) en 2024 est désormais de 68 % contre 58 % en 2022, et de 24 % à l’échelle départementale contre 22 % en 2022 (…) Ces évolutions suggèrent un recentrage des efforts sur les mailles départementales et infra-départementales, orientées vers une action de proximité plus prononcée ». « Les collectivités, ajoutent les auteurices de l’enquête, financent les structures de médiation numérique de leur territoire et conduisent leurs propres actions en mobilisant des conseillers ou des médiateurs numériques. En effet, 75 % des collectivités répondantes ont indiqué embaucher un ou plusieurs médiateurs numériques dans leurs services. Les actions proposées par les collectivités peuvent avoir lieu dans leurs propres locaux (permanence d’accueil) ou d’autres structures ouvertes au public : médiathèques, missions locales, tiers-lieux, centre social, associations locales… » . Des activités extrêmement variées Le questionnaire de l’enquête distinguait 8 catégories d’activités de médiation numérique. La maîtrise des outils numériques du quotidien arrive en première position : 94 % des structures répondantes indiquent proposer cette activité. Arrivent ensuite l’accompagnement à une utilisation sécurisée (84 %) et à la compréhension du monde numérique (83 %) « participant d’une littératie numérique qui vise à renforcer la confiance des personnes, principal frein à l’usage du numérique».. L’aide aux démarches administratives se positionne juste derrière à 80 %, suivie de près par la mise à disposition d’un accès internet et du matériel informatique qui gagne 16 points par rapport à 2022 (76 %).
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 3

#Principal :
concurence
culture numérique
exemples
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
technologique

En mettant la main sur une marque iconique de la high-tech, le fabricant et distributeur de PC veut doper la fréquentation de ses vingt boutiques et ses ventes sur le Web.

Si Grosbill est une enseigne de distribution de produits high-tech connue, Cybertek l'est beaucoup moins. C'est pourtant la deuxième qui a racheté la première, fin décembre. Le tribunal de commerce de Paris a choisi Cybertek, contre des concurrents plus gros comme le lyonnais LDLC ou le francilien Dray Electroménager, pour reprendre certains actifs de Grosbill placé en liquidation judiciaire : la marque, le site de vente en ligne, le principal magasin situé à Paris et 14 salariés sur 35. Car si les deux entreprises sont nées il y a une vingtaine d'années, elles n'ont pas eu le même parcours. Grosbill, pionnier du e-commerce, a été racheté en 2005 par Auchan pour concurrencer Surcouf et, surtout, Casino qui avait racheté Cdiscount cinq ans plus tôt. La greffe n'a pas pris. Grosbill, qui a compté jusqu'à 50 magasins, a été revendu en 2015 à l'allemand Mutares qui n'a pas fait beaucoup mieux qu'avec Pixmania, un autre pionnier du Web qui a, lui, disparu. Puis, sur le tard, Grosbill a été repris par un de ses fondateurs qui a réussi à redresser partiellement l'entreprise. L'un des seuls fabricants de PC Cybertek, créé à Bordeaux, est en revanche resté une entreprise familiale désormais à la tête de vingt magasins répartis dans le grand Sud-Ouest pour un chiffre d'affaires de 52 millions d'euros l'an dernier. Un chiffre qui intègre une activité de grossiste effectuée sous la marque Picata. Cybertek est l'un des seuls fabricants français de PC avec 40.000 unités produites et vendues sous ses marques Cybertek ou Dust pour d'autres enseignes. « Nous avons démarré seulement en 2015 sur le Web avec une croissance forte depuis trois ans et des ventes qui sont celles d'un gros magasin », explique Xavier Sourroubille, l'un des cofondateurs. Publicité Les deux enseignes vont rester distinctes, mais mutualiser les ressources. L'enjeu pour Cybertek est de s'appuyer sur son savoir-faire logistique, grâce à sa base de Bacalan, au nord de Bordeaux, et sur la notoriété de la marque Grosbill. « Nous voulons nous développer sur le Web car cela constitue la meilleure publicité pour nos magasins. Dans notre domaine, les utilisateurs ont arrêté la chasse aux prix cassés. Ils sont aussi contents d'avoir en face d'eux un technicien quand ils ont un problème », insiste Xavier Sourroubille. Cybertek ouvre d'ailleurs, ces jours-ci, son premier magasin dans le centre de Paris.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
politique
social
technologique

Ils ont collaboré sur ce bilan : Romain Faucher (Banque des Territoires), Alice Mary, Julien Marbouty, Sana Chennoufi, Luba Benas, Selena Miniscalco.

Edito La fracture numérique désigne le fossé qui sépare les personnes ayant accès aux technologies et maîtrisant leurs usages, et celles qui en sont éloignées. Cette disparité est due à l’inégalité dans l’accès aux équipements, à une connexion internet fiable et aux compétences nécessaires pour les utiliser. Aujourd’hui, selon le CRÉDOC - Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie - 31,5 % de la population française est concernée. Cette fracture engendre de nouvelles formes d’inégalités sociales et économiques, accentuées par l’omniprésence du numérique au quotidien : pour déclarer ses impôts, se soigner, se former ou même partir en vacances. La pandémie mondiale de 2020 a malheureusement été un révélateur et un accélérateur de cette fracture. Nous croyons fermement que l’inclusion numérique est un enjeu de citoyenneté et de vivre ensemble, qui concerne à la fois les institutions publiques et le secteur privé. Pour répondre à ces enjeux, des solutions innovantes ont été créées et soutenues par les politiques publiques, start-up, associations et structures de l’ESS pour aider les 16 millions de Français exclus du numérique. De ce constat est né 13M, le premier accélérateur dédié à l’inclusion numérique à l’échelle nationale, par la Banque des Territoires, en collaboration avec le Groupe SOS, H7 et Pulse. 13M combine l’expertise et le maillage territorial de la Banque des Territoires, la connaissance terrain et l’accès aux bénéfciaires du Groupe SOS et l’accompagnement au passage à l’échelle des solutions à impact de H7 et Pulse. En 2023 et 2024, 13M a permis à 8 lauréats - start-up, jeunes entreprises, associations - de bénéficier d’un accompagnement complet et personnalisé, partagé entre des temps individuels (coaching et mentorat), des temps collectifs (ateliers et conférences), et des rencontres sur le terrain (learning expeditions et événements). Après 18 mois de programme et d’accompagnement, quels apprentissages pouvons-nous en tirer ? Interviews, portraits, mesure d’impact, ce rapport dresse un bilan des solutions existantes pour réduire la fracture numérique avec une réflexion en fil rouge : comment les structures de l’inclusion numérique combinent-elles croissance et impact ? Christophe Genter. Directeur du Département Cohésion Sociale et Territoriale de la Banque des Territoires
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
technique métier
#Secondaire :
entreprise
région GrandEst
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
social
technologique

Pi Network utilise les smartphones pour le minage de cryptomonnaies écologique, réduisant la consommation d’énergie. Il favorise l’inclusivité financière en offrant un accès à la monnaie numérique dans les régions manquant de systèmes bancaires traditionnels. Un modèle de gouvernance axé sur la communauté renforce la transparence et la confiance des utilisateurs au sein du réseau. Pi Network illustre une vision où la technologie s’aligne avec des objectifs environnementaux et sociaux. Il illustre un avenir de cryptomonnaie qui intègre l’innovation avec le soin écologique et social. Dans une ère numérique où la conscience écologique est cruciale, un nouveau héros émerge dans le monde des cryptomonnaies. Découvrez Pi Network, le perturbateur écologique qui redessine audacieusement le paysage financier en n’utilisant rien d’autre que votre smartphone.
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Révolutionner le Minage Se détachant des traditions énergivores, Pi Network est à l’avant-garde d’un rafraîchissant changement dans le minage de cryptomonnaies. Utilisant des smartphones—non seulement accessibles mais aussi écoénergétiques—Pi Network réduit la consommation d’énergie et diminue les dommages environnementaux. Cette approche ingénieuse annonce une nouvelle ère pour la monnaie numérique écologique. Favoriser l’Accès Mondial Au-delà de sa mission environnementale, Pi Network est une porte d’entrée vers la liberté financière, ouvrant des voies à l’implication économique mondiale. Exploitant l’ubiquité de la technologie mobile, il abolit les barrières, accueillant ceux des régions où les services bancaires traditionnels sont rares. Ce mouvement libère un potentiel inexploité, favorisant l’inclusivité financière dans les zones mal desservies. Révolution Axée sur la Communauté Pi Network étend son impact au-delà de l’économie en promouvant un modèle de gouvernance ancré dans l’engagement communautaire. Les utilisateurs ont leur mot à dire dans la prise de décisions, favorisant la transparence et la confiance. Cette décentralisation ouvre la voie à un avenir dicté par le collectif plutôt que par des entités hiérarchiques. Une Vision pour l’Avenir Alors que les défis mondiaux s’accumulent, Pi Network offre une vision de la manière dont la technologie peut s’harmoniser avec les objectifs environnementaux et sociaux. C’est un témoignage d’un avenir où l’innovation renforce les économies et protège notre planète. Pi Network se présente comme un précurseur, illustrant ce que l’avenir de la cryptomonnaie peut être : un mélange de technologie, de soin écologique et d’inclusivité sociale. Alors que les économies numériques se profilent à l’horizon, les principes de Pi Network pourraient redessiner le paysage technologique pour les générations à venir. Pi Network est-il la Révolution Cryptomonnaie que Nous Attendions ? Comment Pi Network Atteint-il l’Efficacité Énergétique ? Pi Network atteint l’efficacité énergétique grâce à son approche unique du minage de cryptomonnaies. Contrairement aux méthodes de minage traditionnelles qui nécessitent une puissance de calcul et des ressources énergétiques significatives, Pi Network utilise un processus qui permet aux utilisateurs de miner des pièces Pi directement depuis leurs smartphones. Cette méthode innovante réduit considérablement la consommation d’énergie et l’impact environnemental. En utilisant la puissance de la technologie mobile, Pi Network réduit significativement la consommation d’électricité par rapport aux méthodes conventionnelles comme le minage de Bitcoin, qui repose sur des opérations énergivores. Quelles Sont les Limitations et les Défis Rencontrés par Pi Network ? Malgré son approche innovante, Pi Network fait face à plusieurs limitations et défis : – Manque de Négociabilité : À l’heure actuelle, les pièces Pi ne sont pas cotées sur les principales plateformes d’échange de cryptomonnaies, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de les échanger ou de les convertir en d’autres devises. – Surveillance Réglementaire : Opérant à l’échelle mondiale, Pi Network doit naviguer dans divers environnements réglementaires qui pourraient entraver son expansion. – Préoccupations en Matière de Sécurité : Bien que Pi Network promeuve la décentralisation, assurer la sécurité des transactions et des données reste un défi critique—surtout à mesure que le réseau se développe. Comment Pi Network Favorise-t-il l’Inclusivité Financière ? Pi Network favorise l’inclusivité financière en tirant parti de l’adoption généralisée de la technologie mobile, permettant aux individus dans des régions avec un accès limité aux systèmes bancaires traditionnels de participer au marché des cryptomonnaies. Il fournit une plateforme accessible pour que les utilisateurs s’engagent dans des activités financières en utilisant uniquement leurs smartphones. Cette inclusivité démocratise la participation financière, réduisant potentiellement les disparités économiques et offrant de nouvelles opportunités aux individus dans les zones mal desservies. Liens Associés Pour plus d’informations sur les cryptomonnaies écoénergétiques et d’autres innovations technologiques dans le domaine, vous pouvez visiter les liens suivants :
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2025-02-07
Bulletin n° 16    C 1

#Principal :
concurence
exemples
inspiration
technique métier
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
technologique

La transformation digitale écologique n’est pas seulement une tendance, c’est une nécessité pour préserver notre planète. Les entreprises doivent intégrer les technologies numériques tout en adoptant des pratiques durables. En mettant en lumière des stratégies concrètes et des études de cas inspirantes, cet article dévoile comment la science et l’innovation peuvent s’allier à la protection de l’environnement. Agir maintenant profite à la fois aux affaires et à notre avenir commun.
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Transformation numérique et écologie L’importance d’une transformation numérique durable se révèle essentielle pour la durabilité environnementale. De nos jours, l’enjeu est de minimiser l’empreinte environnementale des opérations numériques tout en maximisant les avantages de l’innovation technologique. En adoptant des stratégies écoresponsables, comme celle de United Solutions, les entreprises peuvent réduire de manière significative leur impact environnemental du numérique. A découvrir également : Quels sont les meilleurs systèmes de gestion de maison intelligente pour les novices en technologie ? L’analyse de l’impact écologique du numérique montre que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont responsables de 3 à 4 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Avec l’essor des appareils IoT, cette empreinte est en constante augmentation. Cependant, une gestion judicieuse des ressources numériques pourrait changer cette dynamique. Par exemple, la réduction de la consommation électrique des plateformes numériques est cruciale, car l’Internet représente déjà le troisième plus grand consommateur d’électricité mondiale. En évaluant l’empreinte carbone numérique, les entreprises doivent adopter des pratiques innovantes pour limiter la pollution numérique. Les entreprises écoresponsables investissent dans le recyclage des appareils électroniques pour réduire les déchets électroniques et adoptent des solutions numériques plus vertes pour favoriser une économie circulaire. Dans le meme genre : Comment bien adopter le chatbot français ? Stratégies pour une transformation digitale écologique Adoption d’outils technologiquement responsables Les outils numériques éco-responsables sont cruciaux pour réduire l’empreinte carbone numérique. Favoriser les logiciels écoresponsables et miser sur des plateformes collaboratives allège les charges environnementales liées à la communication et la gestion des données. Des pratiques telles que la désactivation des vidéos en lecture automatique et l’emploi de navigateurs plus légers diminuent les consommations d’énergie. Mise en œuvre de l’efficacité énergétique dans les infrastructures IT Optimiser l’efficacité énergétique des infrastructures informatiques nécessite une approche systématique. L’utilisation de centres de données verts, répondant aux normes ISO dédiées, est indispensable pour diminuer la consommation énergétique et l’impact carbone. De plus, rationaliser l’utilisation des équipements numériques et mettre en place des stratégies de « sobriété numérique » peuvent considérablement alléger les coûts énergétiques et environnementaux. Solutions numériques et leur rôle dans la durabilité Les solutions numériques doivent être intégrées dans une démarche d’innovation écologique. Le cloud computing durable et les outils d’analyse d’impact environnemental permettent aux entreprises de suivre et de réduire leurs émissions numériques. Cette transformation numérique verte inclut aussi l’emploi de technologies améliorant le suivi des consommations et encourageant une utilisation plus durable et responsable des ressources. Études de cas et exemples de succès Études de cas d’entreprises ayant réussi leur transformation numérique écologique Les entreprises écoresponsables se distinguent par leur capacité à intégrer des technologies vertes et des pratiques durables dans leur modèle économique. Un exemple probant est la transformation de United Solutions. Engagée dans la réduction de son empreinte carbone numérique, cette entreprise a opté pour la dématérialisation et des audits green IT. Leur approche met en valeur des projets participatifs où chaque employé contribue à financer des initiatives écologiques. Innovations dans la gestion des ressources par les entreprises numériques L’efficacité énergétique et numérique est une priorité. De nombreuses entreprises investissent dans l’écopraticité de leurs centres de données. En adoptant le cloud computing durable, elles minimisent non seulement le coût énergétique, mais aussi l’impact environnemental du numérique. Ces innovations assurent une gestion optimale des ressources tout en soutenant la transition énergétique et digitale. Meilleures pratiques pour une éthique numérique et durabilité Les pratiques comme le « slow content », où la stratégie met l’accent sur la qualité, contribuent fortement à une transformation numérique responsable. Utiliser des outils numériques pour la durabilité, tels que la réduction des tailles d’image sur les sites web, est essentiel. Ces ajustements ne visent pas seulement la réduction des émissions numériques, mais participent aussi à une éthique numérique plus forte. Défis et solutions dans la transformation digitale durable Identification des obstacles à la transition écologique numérique Les défis de la mise en œuvre de la transformation numérique écologique sont nombreux. L’empreinte carbone numérique est élevée, notamment en raison de la fabrication des appareils, qui représente 7 % de l’empreinte. La production d’un ordinateur émet 35 kg de CO2, tandis que les plateformes numériques consomment 7 à 10 % de l’électricité mondiale. L’élimination des déchets électroniques est aussi préoccupante, avec 175 000 tonnes de e-déchets générés chaque année. Stratégies pour favoriser la coopération entre entreprises Pour une transition réussie, la coopération inter-entreprises pour une écologie digitale est essentielle. L’idée est de mutualiser les efforts pour développer des solutions numériques écologiques. Par exemple, fixer des normes communes pour réduire les émissions numériques et promouvoir l’usage de centres de données écologiques certifiés ISO. Importance de la sensibilisation et de l’éducation sur les pratiques numériques durables La sensibilisation à la transformation digitale durable est cruciale. Les utilisateurs doivent être conscients de l’impact environnemental du numérique, et les entreprises doivent intégrer cette éducation dans leur culture. Des pratiques comme le « slow content » et l’utilisation modérée des ressources numériques, sont des étapes vers un changement durable
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 1

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L’empreinte environnementale du numérique, déjà élevée, continue de croître de façon exponentielle, menaçant autant le climat et la biodiversité que les efforts de transition écologique. Dans un avis publié en janvier 2025, l’ADEME préconise un développement plus responsable de ce secteur.
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La matérialité du virtuel Pendant longtemps, le passage au numérique était mis en avant comme un geste écologique, qui évitait les impressions sur papier et les déplacements. Mais il s’est vite accompagné d’une surconsommation d’équipements. « Chaque rupture technologique induit la commercialisation de nouveaux appareils, que les entreprises et les ménages achètent, soit pour remplacer prématurément les anciens, soit en complément, constate Raphaël Guastavi, directeur adjoint Économie circulaire de l’ADEME. Or, leur fabrication nécessite de l’énergie, de l’eau et des matières, comme des métaux, dont l’extraction minière est émettrice de gaz à effet de serre, source de pollution et de perte de biodiversité. » Sans parler du manque de souveraineté de l’Union européenne sur certains métaux stratégiques, dont la Chine détient le monopole. En plus du besoin de sobriété, il faut développer le recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), pour limiter les risques d’indisponibilité de ces ressources. Une pénurie serait non seulement problématique pour le secteur, mais surtout pour la transition écologique, puisque la décarbonation de l’énergie et de l’industrie s’appuie sur ces mêmes matières. L’emballement des usages En deux ans à peine, l’empreinte carbone du numérique en France a doublé, passant de 17 à 29,5 MtCO2e par an. Cela s’explique par la prise en compte d’enjeux qui n’avaient pas encore été identifiés lors de la précédente étude, comme l’hébergement de nos données dans des data centers à l’étranger. Cela s’explique aussi par la multiplication et l’intensification de nos usages. Notre quotidien est fait de visioconférences, de réseaux sociaux, de streaming, de documents partagés sur des clouds… Et de nouveaux services digitaux ne cessent de s’y ajouter. « Si le numérique ne représente “que” 4 % des émissions de carbone dans le monde aujourd’hui, on assiste à un emballement très inquiétant, alerte Raphaël Guastavi. Il faut en prendre conscience. » D’autant qu’il y a des effets rebonds. Avec le télétravail, par exemple, des salariés choisissent de déménager loin de leur entreprise. Résultat : ils font moins de déplacements quotidiens, mais chaque trajet est plus long, ce qui revient sur l’année à davantage de kilomètres au total. Délocaliser son bureau à domicile requiert par ailleurs l’achat de matériel informatique supplémentaire. Surtout, les derniers chiffres publiés par l’ADEME portent sur le numérique en 2022, soit avant l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) générative. Le poids de l’intelligence artificielle Le numérique représente déjà 4,4 % de l’empreinte carbone de la France. Cela pourrait être trois fois plus en 2050 si des mesures pour limiter son impact ne sont pas prises. Les IA génératives comme ChatGPT ou Midjourney suscitent un tel enthousiasme qu’elles s’invitent dans tous nos outils : moteurs de recherche, smartphones… Les data centers se multiplient partout dans le monde pour les faire fonctionner. Résultat : l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une hausse de plus de 75 % de leur consommation électrique d’ici à 2026. « En deux ans ! Pas en dix ni vingt ans, souligne Mathieu Wellhoff, chef du service Sobriété numérique à l’ADEME. Les géants du secteur reconnaissent eux-mêmes qu’ils auront du mal à remplir leurs engagements climatiques. » Microsoft, dont les émissions de CO2 ont augmenté de 13 % depuis 2020, vient de relancer la centrale nucléaire de Three Mile Island, vieille de plus de 50 ans, pour sécuriser ses approvisionnements en électricité. Google mise sur le développement des miniréacteurs nucléaires (Small Modular Reactors), alors que cette technologie est encore loin d’être éprouvée. D’autres comptent sur la construction de centrales nucléaires plus classiques, sachant qu’aucune ne peut sortir de terre en deux ans. En attendant, les États relancent leurs centrales à charbon. Au rythme actuel, certains spécialistes se demandent s’il y aura assez d’énergie pour tout le monde en 2030. Même chose pour l’eau, utilisée pour refroidir les data centers : en cas de restriction, doit-on privilégier les besoins du numérique ou ceux de l’agriculture ? Que faire pour limiter l’impact ? Prolonger la durée de vie des appareils et résister aux sirènes de la nouveauté est la réponse la plus évidente à cette question. « Pourquoi changer de téléphone au bout de deux ans, ou même quatre, si le nôtre fonctionne encore et répond déjà à nos besoins ?, s’interroge Mathieu Wellhoff. Quand on doit absolument renouveler nos équipements, les appareils reconditionnés sont une bonne option. Mais cela ne doit pas être une excuse pour en changer souvent, au risque de rendre la revente trop facile et d’inciter les acheteurs de première main à surconsommer. » Par ailleurs, du côté des fabricants, il y a un travail à faire sur l’obsolescence. « Plutôt que de mettre chaque année de nouveaux modèles sur le marché, les marques devraient accompagner la montée en puissance du reconditionnement industriel, en améliorant la réparabilité de leurs produits. L’écoconception devrait, par ailleurs, contribuer à la fabrication d’appareils plus fiables, avec de meilleures performances énergétiques, et plus faciles à recycler. » À consommer avec modération L’écoconception et l’allongement de la durée de vie des appareils ne suffiront pas à compenser notre consommation effrénée de services numériques. L’ADEME invite donc à prioriser nos usages. « Il n’est pas question de supprimer tous les outils et services digitaux », rassurent Raphaël Guastavi et Mathieu Wellhoff. Certains sont des opportunités pour l’écologie : ils aident, par exemple, une collectivité à mieux gérer son éclairage, une industrie à faire de la maintenance préventive et un agriculteur à optimiser son arrosage. En revanche, il y a de fausses bonnes idées, susceptibles de retarder les efforts nécessaires à la transition écologique. Ainsi, dans l’industrie, ce n’est pas un nouvel outil de pilotage énergétique qui va réduire le bilan carbone d’une usine, si rien n’est fait pour en isoler les conduits de vapeur ou électrifier les chaînes de production. Du côté des consommateurs, l’ADEME recommande plus de sobriété numérique. « Le message est d’autant plus difficile à faire passer que beaucoup de gens sont encore dans l’idée que le virtuel est dématérialisé, donc écologique, reconnaît Mathieu Wellhoff. C’est un gros changement culturel à opérer. »
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Les nouveaux défis de la Chambre de métiers et de l’artisanat Terrifortaine

Lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce lundi 20 janvier en début de soirée à Meroux-Moval à la Jonxion, chambre interdépartementale d’agriculture, chambre de commerce et d’industrie et chambre de métiers et de l’artisanat ont présenté leurs vœux. Dans la continuité, d’une certaine manière, de la rentrée du tribunal de commerce de l’Aire urbaine, organisée en fin de matinée ce même lundi à Belfort. Aux vœux des chambres consulaires, entre les discours de Georges Flotat, vice-président de la Chambre interdépartementale...
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Au Congo, le mouvement armé M23 soutenu par le Rwanda s’est emparé de la ville de Goma, capitale d’une province riche en minerais stratégiques. Indispensables aux smartphones, ils alimentent ce conflit meurtrier et écocidaire. C’est un tournant dans la guerre qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis trente ans. Dimanche 26 janvier, des combattants du Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé antigouvernemental, appuyés par 3 000 à 4 000 soldats rwandais, sont entrés dans Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu où vivent un million de personnes. Au cœur de ce conflit, les « minerais de sang » — coltan, nickel, étain et or — indispensables à la fabrication des équipements électroniques et notamment des smartphones. Reporterre fait le point avec Fabien Lebrun, chercheur en sociologie et auteur de Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté (L’Échappée, octobre 2024).
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Reporterre — Quel est le lien entre le conflit à l’est de la RDC et les minerais utilisés pour fabriquer nos smartphones ? Fabien Lebrun — Au cœur de cette guerre se trouvent les minerais de sang, aussi appelés minerais de conflits : le coltan, le nickel, l’étain et l’or. Le coltan est transformé en tantale, indispensable à la fabrication des condensateurs pour smartphones : sans ce métal très résistant à la chaleur et à la corrosion qui permet la miniaturisation des composants, les téléphones chaufferaient tellement qu’ils pourraient prendre feu. Or, les deux tiers des réserves mondiales de coltan se trouvent dans et à l’est du Congo. L’Afrique des Grands Lacs — Congo et Rwanda confondus — en assure la moitié de la production mondiale. L’est du Congo est également riche en cassitérite, dont provient l’étain indispensable pour les soudures des circuits électroniques ; en wolfram, ou tungstène, qu’on retrouve dans les vibreurs et les haut-parleurs des téléphones portables ; et en or, dont l’industrie numérique siphonne 10 % de l’extraction mondiale pour la fabrication de ses cartes mères et ses circuits imprimés. Depuis la première guerre de 1996, ces minerais occupent une place dans ce qu’on peut appeler une économie de guerre, une économie militarisée qui perdure à ce jour. Depuis avril dernier, les rebelles du M23 contrôlent la zone minière de Rubaya, qui fournit 15 % du coltan mondial. Quel intérêt stratégique y trouvent-ils ? En contrôlant administrativement la zone, le M23 peut élaborer tout un système de taxes et ainsi financer le conflit. D’après un rapport de l’ONU, le groupe exporte désormais 120 tonnes de coltan par mois et les taxes qu’il prélève sur la production lui assurent un revenu d’environ 800 000 dollars mensuels. D’un point de vue économique et financier, les intérêts sont importants. Le M23 est soutenu par l’armée rwandaise. Depuis plusieurs années, le président de la RDC Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de convoiter ses ressources en minerai. Quel rôle ont ces ressources dans l’aggravation des tensions géopolitiques dans la région ? Ces métaux sont, si ce n’est la principale cause, au moins un déterminant important dans l’instabilité de la région des Grands Lacs. L’exploitation et la commercialisation de ces minerais de sang structurent l’économie, l’industrie et la politique de la région. Elles produisent une rente qui enrichit les élites et favorise la corruption. On parle beaucoup du Rwanda, plaque tournante pour ces minerais indispensables aux équipements électroniques, mais l’Ouganda et dans une moindre mesure le Burundi sont aussi dans le coup. L’État congolais lui-même est en partie responsable de la situation : 2 000 kilomètres séparent Goma de la capitale, Kinshasa, et les institutions étatiques y sont absentes. Quelles sont les conséquences humaines et écologiques de l’industrie minière pour les habitants du Nord-Kivu ? Depuis le milieu des années 1990, début de la révolution numérique, le coût humain et écologique de ce conflit autour des minerais de sang est démentiel. Avant même le regain de violence des trois dernières semaines, les analystes parlaient de plusieurs millions de morts, de 7 millions de déplacés dans des conditions terribles et de 4 millions de réfugiés qui ont fui le Congo. Près de 30 millions de Congolais sont en situation de malnutrition aiguë. Au-delà du conflit, le bilan écologique est dévastateur. Les terres du Nord-Kivu, fertiles et qui auraient pu bénéficier à l’agriculture locale, ont été saccagées par les activités minières. L’air est pollué d’effluves toxiques. « À certains endroits, il n’y a plus de vie aquatique » L’industrie minière est aussi en partie responsable de la destruction de la forêt du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical mondial crucial dans la lutte contre le changement climatique. Les espèces en voie d’extinction qui y vivent — gorilles des montagnes, bonobos, rhinocéros — sont massacrés par les groupes armés qui contrôlent les activités minières. Mais la première victime de l’extractivisme est l’eau, comme l’explique l’ingénieure à SystExt Aurore Stéphant. Cela se vérifie au Congo, avec des centaines de kilomètres de cours d’eau contaminés aux métaux lourds — plomb, cadmium, etc. Le fleuve Congo est touché, ainsi que les nappes phréatiques. À certains endroits, il n’y a plus de vie aquatique. L’appétit des États occidentaux et des multinationales de la tech pour ces ressources n’est pas étranger à ce désastre… Cela fait des décennies que la responsabilité de l’industrie numérique dans la déstabilisation de la RDC est pointée du doigt. Mi-décembre, le président de la RDC a porté plainte contre Apple pour recel de crime de guerre, blanchiment de faux et tromperie des consommateurs. Déjà, en 2019, l’organisation internationale Right Advocates avait lancé une action collective contre Apple, Microsoft, Tesla, Google et Dell, qu’elle accusait de profiter du travail d’enfants dans les mines de cobalt congolaises. Malheureusement, la plainte n’avait pas abouti. « La production de masse de la Playstation 2 de Sony avait entraîné une ruée vers les activités minières » En 2016, Amnesty International et Afrewatch accusaient de grandes marques électroniques comme Apple, Samsung et Sony d’acheter du cobalt à des négociants s’approvisionnant dans des mines où travaillent des enfants. En 2000, la flambée des prix du coltan, alimentée par la production de masse de la Playstation 2 de Sony, avait entraîné une ruée vers les activités minières à l’est de la RDC avec des conséquences très néfastes pour les communautés. Or, les États appuient bien souvent ces multinationales. En février, Bruxelles et Kigali signaient un accord pour un approvisionnement « durable » de l’Union européenne en minerais critiques. Alors qu’on sait très bien que 90 % des minerais de sang qui sortent du Rwanda proviennent du Congo ! Peut-on parler de néocolonialisme ? L’extractivisme est la pratique coloniale historique par excellence. Dès le XVI? siècle, les conquistadors ont pillé l’or et l’argent des Amérindiens, qu’ils ont exterminés. Cet épisode a été un tournant pour l’enrichissement des États occidentaux et la naissance du capitalisme et de la mondialisation. Les activités minières, polluantes, génératrices de conflits sociaux, d’usages des terres et de l’eau, étaient sorties de nos imaginaires. Mais depuis trente ans, on assiste à un regain de l’extractivisme pour alimenter la révolution numérique. Il est évident que l’accord qui permet à l’Union européenne de piller la RDC en passant par le Rwanda est typiquement néocolonial. De même que la mainmise de la Chine sur le cobalt et le cuivre congolais. On pourrait parler de technocolonialisme. Que faudrait-il faire pour aider la région du Nord-Kivu à s’apaiser ? Nous ne pourrons pas diminuer la pression minière dans la région des Grands Lacs sans décroissance minérale et métallique. Pour être solidaires avec les Suds, il faudra forcément acheter moins et favoriser des appareils plus durables et mieux réparables. Réduire notre demande en métaux rares va aussi impliquer d’avoir des outils moins rapides, moins performants. C’est tout notre quotidien numérique et la numérisation à marche forcée qui sont à revoir.
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XRP établit une nouvelle norme dans les monnaies numériques avec une approche axée sur la durabilité, se distinguant des autres actifs numériques comme le Bitcoin grâce à un protocole de consensus respectueux de l’environnement qui réduit considérablement la consommation d’énergie. Le Trust XRP de Grayscale met en avant son rôle dans la promotion d’un avenir plus vert, offrant aux investisseurs une alternative économe en énergie dans les investissements en monnaies numériques.
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XRP améliore l’accès financier en permettant des transactions plus rapides et rentables, ce qui est crucial pour la croissance économique dans les pays en développement. Les grandes institutions financières bénéficient des innovations de XRP, offrant des opportunités de réduction des coûts tout en maintenant la sécurité, jouant ainsi un rôle dans la démocratisation de la finance mondiale. XRP se positionne à l’avant-garde d’un avenir économiquement et écologiquement conscient, alignant la croissance financière avec la responsabilité environnementale. Émergent en tant que pionnier dans le monde dynamique des monnaies numériques, XRP redéfinit le paysage financier avec une vision pour un avenir durable. Alors que l’attention se tourne vers le Trust XRP de Grayscale, il est clair qu’il ne s’agit pas seulement de raviver l’intérêt pour les actifs numériques ; il s’agit de tracer un chemin vers une ère économique plus verte. Pionnier de la technologie verte Alors que le Bitcoin fait face à des critiques pour son processus de validation énergivore, XRP se distingue par un protocole de consensus respectueux de l’environnement. En employant des nœuds sélectionnés pour la validation des transactions, XRP réduit considérablement la consommation d’énergie, offrant une alternative d’investissement durable. Cette efficacité énergétique est cruciale dans le monde conscient du climat d’aujourd’hui, et XRP se positionne pour être la référence en matière d’investissement responsable sur le plan environnemental. Franchir les barrières de la finance mondiale L’impact de XRP va au-delà des avantages environnementaux. Il facilite des transactions plus rapides et plus rentables, abaissant les obstacles financiers pour les régions en développement. Cette capacité permet aux communautés de participer plus largement à la finance mondiale. Les grandes institutions financières ont tout à gagner des innovations de XRP, qui permettent de réduire les coûts sans sacrifier la sécurité. Cette démocratisation de la finance promet une revitalisation économique dans les pays en développement. Un nouvel horizon pour la finance XRP est plus qu’une avancée technologique—c’est une lumière guide pour un avenir économiquement et écologiquement conscient. Alors que les économies mondiales s’adaptent, XRP est prêt à mener avec des monnaies numériques qui privilégient à la fois la croissance et l’intégrité écologique. Adoptez cette nouvelle ère où l’avancement financier s’aligne avec la gestion environnementale, ouvrant la voie à un demain plus lumineux et plus vert. XRP est-il l’avenir de la cryptomonnaie écologique ? Découvrez son potentiel et ses défis Comment l’efficacité énergétique de XRP se compare-t-elle à celle du Bitcoin ? Efficacité énergétique : XRP attire l’attention principalement en raison de son protocole de consensus respectueux de l’environnement. Contrairement au Bitcoin, qui repose sur un minage énergivore, XRP utilise une méthode rationalisée impliquant des nœuds sélectionnés pour la vérification des transactions. Cela réduit considérablement son empreinte carbone, faisant de XRP un leader dans les solutions de cryptomonnaie durables. Comparé au Bitcoin, XRP nécessite seulement une fraction de l’énergie, ce qui est crucial pour un marché financier éco-conscient. Quelles sont les principales implications financières de XRP ? Franchir les barrières financières : XRP excelle non seulement dans les aspects environnementaux mais joue également un rôle transformateur dans la finance mondiale en permettant des transactions plus rapides et rentables. Cela est particulièrement bénéfique pour les régions en développement, offrant un moyen de participation accrue à l’économie mondiale. Pour les grandes institutions financières, XRP représente une opportunité de réduire les coûts tout en maintenant des mesures de sécurité robustes, contribuant ainsi à la démocratisation de la finance à travers le monde. Quels défis XRP doit-il relever pour diriger le marché des monnaies numériques ? Défis et controverses : Malgré son potentiel, XRP fait face à des obstacles tels que la surveillance réglementaire et la concurrence d’autres cryptomonnaies. De plus, le scepticisme général autour des cryptomonnaies constitue un obstacle à l’adoption généralisée de XRP. Pourtant, alors que les marchés s’adaptent, l’accent mis par XRP sur la croissance alignée avec l’intégrité écologique le positionne de manière unique pour relever ces défis. Liens connexes – Ripple – En savoir plus sur XRP et sa société mère Ripple. – CoinDesk – Pour les dernières nouvelles et analyses sur les cryptomonnaies, y compris XRP. – CNBC – Actualités financières à jour et tendances du marché affectant les monnaies numériques et la finance mondiale. En conclusion, XRP se distingue non seulement en tant que monnaie numérique, mais en tant que pionnier pour un avenir financier durable et inclusif. Son rôle dans la réduction de la consommation d’énergie et la facilitation d’un accès plus facile à la finance mondiale pourrait définir le prochain chapitre de l’industrie des cryptomonnaies. Reste à voir s’il surmontera les défis, mais sa vision pour une économie plus verte présente un argument convaincant pour son potentiel de domination sur le marché.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

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Une conférence de présentation d’AMALIA 2.0, le nouveau portail des associations d’Alsace et de Moselle, s’est tenue ce mardi 28 janvier 2025 à la cour d’appel de Metz. Ce service numérique a pour vocation de simplifier la vie des membres des 90 000 associations répertoriées sur le territoire, en leur permettant de gérer leurs démarches administratives directement en ligne et en quelques clics. Lucile CHARBONNIER, ministère de la justice (DSL AccorJ), Marie JONGA, ministère de la Justice (SG), Christophe MACKOWIAK, premier président de la cour d’appel de Metz, François PERRAIN, procureur général, Patrick WEITEN, président du département, et Julien MILLET, directeur général de l’EPELFI.
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Lancé en janvier 2023, le service AMALIA était initialement un outil de gestion destiné aux greffiers et aux magistrats. Avec sa version 2.0, il s’enrichit de nouvelles fonctionnalités et s’ouvre au grand public. Il permet maintenant aux particuliers de créer une association, de mettre à jour ses statuts, de modifier les informations du bureau ou de régler des formalités administratives sans avoir à se déplacer au tribunal, grâce à un profil responsable certifié par le contrôle du greffier. Les citoyens peuvent consulter les informations relatives aux associations à distance et même demander la numérisation de dossiers papier encore indisponibles, grâce au travail mené en coulisse par l’Établissement Public d’Exploitation du Livre Foncier Informatisé (EPELFI). Près de 850 mètres linéaires de dossiers papier ont déjà été numérisés, et le travail continue. La nouvelle version apporte son lot de nouveautés, mais elle ne permet pas encore de connexion entre les systèmes locaux et nationaux, comme le précise Julien MILLET, directeur général de l’EPELFI, lors de la présentation du portail à notre micro : SoundCloud de TOUT-METZ.com « Le droit local est très ancien. Il date de 1929, mais avec des dispositions encore plus anciennes », rappelle Christophe MACKOWIAK, premier président de la cour d’appel de Metz. Face aux révolutions successives, tant technologiques que sociales, il est indispensable de l’adapter pour répondre aux besoins contemporains. La construction d’AMALIA s’est avérée complexe, mais, pour le premier président, l’effort est justifié au vu des bénéfices pour le grand public et les tribunaux. Son intervention est à retrouver ici : SoundCloud de TOUT-METZ.com Le président du département, Patrick WEITEN, présent lors de la conférence de presse, a rappelé son attachement au droit local et s’est dit heureux du déploiement de cet « outil fantastique » qui « démontrera à la vieille France et à tous les départements que le droit local est un avantage » et « une ressource incommensurable pour l’ensemble de la communauté d’action de l’Alsace et de la Moselle ». Article original : Le droit local entre dans l’ère du numérique et ça va simplifier la vie des associations
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

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L’opérateur Orange et l’association régionale des missions locales sont à la manœuvre. « En étroite collaboration avec les missions locales du Grand Est (fédérées au sein de l’association régionale des missions locales – ARML – du Grand Est), Orange souhaite accompagner 2 000 stagiaires de la Grande région, à travers différents ateliers numériques afin de leur permettre de se familiariser au monde numérique et développer leurs compétences », indique l’opérateur de télécommunications. Il s’appuie pour ce faire sur son programme « Orange Digital Center » qui vise à favoriser l’inclusion numérique.
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Un large catalogue d’ateliers gratuits et accessibles à tous est proposé : protéger ses données personnelles, découvrir les réseaux sociaux, prendre en main son smartphone ou encore éviter les arnaques en ligne. 28 ateliers sont ainsi programmés en Moselle pour plus de 300 bénéficiaires. Après Dieuze et Sarrebourg, des ateliers sont programmés dans les antennes (Mission Locales) de Freyming-Merlebach (de 9 h 30 à 12 heures) et de Forbach de 14 heures à 16 heures) le jeudi 23 janvier 2025 pour aborder les thèmes comme « protéger ses données personnelles » ou « éviter les arnaques en ligne » (23 janvier, puis en mars et en mai). Suivront Sarrebourg (le 2 avril) et Dieuze (le 14 avril).
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2025-02-07
Bulletin n° 16    B 3

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Richard Bury, directeur du programme Numérique Responsable du groupe EDF analyse les défis auxquels sont confrontées les grandes entreprises pour mener les projets qui vont réduire l’empreinte écologique de leurs actifs numériques. En relatant l’expérience de son entreprise depuis quatre ans, il détaille les priorités et les leviers qui lui paraissent les plus pragmatiques et efficaces. EDF mène depuis plusieurs années une transformation d’ampleur visant à réduire l’empreinte écologique de ses actifs numériques. Mais comment avez-vous priorisé les actions sur un périmètre aussi large ? Avez-vous dû commencer par mesurer ce que vous vouliez voir changer ?
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L’aventure du numérique responsable « à l’échelle » a officiellement commencé en 2020 dans le groupe EDF. Avant cela, des actions avaient déjà été menées sur des périmètres plus restreints, par exemple au niveau de nos datacenters, que nous avions fait certifier dès 2015 (avec la certification environnementale ISO 50001, NDLR). Mais pour avoir un impact plus global, nous avons dû cadrer nos ambitions et définir une feuille de route avec des priorités. En ce sens, le sujet de la mesure est rapidement arrivé sur la table. Dans le cadre de ma participation à l’Institut du Numérique Responsable (INR), dont j’ai rejoint le conseil d’administration en 2023 j’avais pris conscience que plusieurs entreprises s’étaient déjà lancées sur ces mêmes sujets avant 2020… mais que certaines bloquaient encore sur les enjeux de mesure depuis des années. La mesure carbone, en particulier, est un sujet complexe. Sur des thèmes comme le cloud, par exemple, on sait qu’il reste d’énormes zones d’incertitude. Le risque est donc réel de tourner en rond sur ces sujets très théoriques. Mais avons-nous vraiment besoin que tout soit mesurable avant de nous lancer ? Je ne le crois pas. Certaines actions paraissent évidentes pour obtenir des premiers résultats. Chez EDF, nous avons donc fait le choix d’agir en fonction des connaissances disponibles à l’époque, car ce n’est pas à nous de créer un consensus scientifique sur la mesure du numérique responsable… et nous ne pouvions pas nous permettre d’attendre. Si une mesure parfaite n’est pas indispensable pour se lancer, il faut cependant se donner ensuite les moyens d’évaluer les progrès, ne serait-ce que pour inciter les directions à agir chacune à leur niveau. Un benchmark comme WeNR de l’INR est suffisant pour commencer à agir, même s’il présente quelques angles morts. Il sera toujours temps ensuite de compléter les analyses pour faciliter le passage à l’échelle. Dans ce contexte, par quels types d’actions commencer ? On peut débuter par des actions mutualisées et transverses, qui sont les plus globales. Cela nécessite moins d’accompagnement au changement auprès de chaque équipe, et permet donc d’obtenir des premiers résultats assez rapidement. En particulier, il existe des leviers liés aux achats, aux politiques de dotation, à la rétention des données, ou encore aux règles pour les datacenters, sur lesquels nous avons pu agir de manière centralisée, avec un impact pour tout le groupe. Plutôt que de créer une nouvelle politique globale de numérique responsable, il est possible de rendre « responsable » l’ensemble des politiques et services mutualisés du groupe. C’est donc par cela que nous avons commencé sur la période 2021-2024. Cependant, il faut également garder à l’esprit que cela ne suffit pas et qu’il est essentiel de préparer les prochaines vagues d’engagement au sein des différents métiers et équipes. Dans notre cas, la décarbonation est au cœur du projet stratégique « Ambitions 2035 » du groupe : chaque direction sera donc « challengée » sur l’impact de ses propres services par la direction générale. Deux fois par an, lors de leur revue de performance, la question de l’empreinte carbone sera directement posée. En comité de transformation du groupe, j’ai utilisé une métaphore pour illustrer cette nécessité d’agir progressivement : la marguerite. L’idée était de montrer que nous pouvions travailler rapidement sur le « cœur » de la marguerite, les services mutualisés, avant d’avancer sur ses pétales, c’est-à-dire les business units. Votre sujet actuel est donc de permettre aux business units de mener leurs propres transformations, à leur niveau. Effectivement, après quatre ans d’action, le centre de gravité s’est déplacé vers les « pétales » notamment sur les enjeux d’écoconception et d’accessibilité numérique : il s’agit désormais de leur fournir un cadre méthodologique, une « académie » de formation, ainsi que des informations fiables sur les impacts technologiques du cloud et de l’intelligence artificielle. La réalité, c’est que le périmètre numérique des business units restera souvent limité à la couche applicative et à l’accompagnement des utilisateurs. Or, ces sujets sont loin d’être les plus simples : il ne leur suffit pas de faire tourner un outil de « green coding » pour résoudre les problèmes. D’un métier à l’autre, la configuration des projets peut être très différente. Adopter une approche numérique responsable pour l’intégration d’un ERP ou pour le développement d’un logiciel full stack n’a rien à voir. Et cela devient encore plus complexe lorsqu’on évoque l’interfaçage avec des services externes d’intelligence artificielle, sur lesquels nous avons encore peu de recul. Est-il préférable de commencer par quelques projets de numérique responsable « faciles » pour convaincre, ou bien de se lancer dès le départ dans ceux ayant l’impact le plus important ? Faire tout en même temps est complexe, mais pas impossible, à condition d’être bien organisé en matière de pilotage des services dans l’entreprise. Dans la feuille de route des priorités, il me semble essentiel de concilier quelques sujets à fort impact tout en ne négligeant pas ce que j’appelle les « petits ruisseaux ». Ces initiatives, bien que parfois anecdotiques en apparence, jouent un rôle important pour ancrer la culture du numérique responsable et entretenir une dynamique sur le long terme. Elles sont aussi souvent révélatrices des leaders internes. Après tout, le premier réflexe d’un directeur systèmes d’information sera légitimement de se dire que, compte tenu de tout ce qu’on lui demande déjà, la transformation numérique responsable ne figure pas forcément parmi ses priorités principales. Il est donc crucial, pour convaincre et mobiliser le plus largement possible, de s’appuyer sur des aspects culturels simples à mettre en place. Par exemple, des initiatives comme la « Fresque du Climat ou du numérique », des challenges internes, des webinaires ou des vidéos de sensibilisation et d’explication peuvent créer une attente. Parallèlement, il faut marquer les esprits en s’attaquant à des sujets complexes et significatifs, en privilégiant ceux pour lesquels il est possible d’activer rapidement les leviers des politiques de groupe. Avez-vous un exemple ? Nous avons mis en place la suppression automatique des e-mails,des conversations teams, des posts sur les réseaux sociaux après six mois,. C’est un signal très fort. Je crois d’ailleurs que nous sommes la seule entreprise à avoir pris un tel engagement. D’autres actions peuvent également marquer une organisation, comme un accord d’intéressement intégrant des objectifs tels que la réduction des impressions, par exemple. Quels ont été vos alliés les plus précieux depuis quatre ans pour mener vos projets de numérique responsable ? Notre gouvernance est très probablement l’élément le plus précieux, un pilotage au bon niveau impliquant l’ensemble des parties prenantes dont toutes les Business Units du Groupe et un leadership constant et sans faille de notre Directeur exécutif Groupe Transformation et Efficacité Opérationnelle (Véronique Lacour) Un autre élément très précieux a été l’obtention du label NR (Numérique Responsable) de l’INR. Cela a été un catalyseur incroyable, un vecteur de fierté, de confiance et de structuration. Ce label nous a permis d’avoir un cadre pour aborder des sujets très complexes. Son obtention, ainsi que le suivi qu’il implique, mobilisent tout le monde et offrent des points de contact réguliers qui ancrent la dynamique dans la durée. Enfin, notre investissement auprès des institutions de l’écosystème s’est révélé très précieux. Travailler en réseau pour partager nos doutes est essentiel, car la maturité sur les questions liées au numérique responsable est encore limitée. Sur des sujets comme l’impact du cloud, de l’intelligence artificielle ou de l’éco-conception applicative, nous avons encore beaucoup de progrès à faire collectivement, en partageant nos expériences. Beaucoup d’industriels mettent en avant, à juste titre, que l’impact de leur IT sur leur empreinte écologique est proportionnellement très faible. Est-ce que cela complique les démarches pour aller vers un numérique responsable ? C’est sûr que, rapportée à l’activité globale d’EDF, l’empreinte de notre numérique est très faible, en dessous de 1 % de nos émissions. Mais s’engager sur ces sujets relève avant tout d’une question de culture d’entreprise. À partir du moment où nous cherchons à réduire notre empreinte globale, tout le monde doit agir et participer à l’effort. En ce sens, il n’y a pas de « trop petit ruisseau ». Un autre message essentiel est que vouloir réduire l’empreinte du numérique n’empêche pas d’utiliser le numérique pour diminuer l’impact des processus métiers. Ces démarches ne sont pas opposées. Bien au contraire ! L’un de vos efforts les plus récents consiste à entraîner vos partenaires dans cette transformation, afin notamment d’agir sur les émissions indirectes, dites « scope 3 ». À quel point est-il difficile d’avoir un impact réel au-delà du périmètre de son entreprise en matière de numérique responsable ? Tous nos grands fournisseurs stratégiques avaient des discours bien rodés sur le numérique responsable et, plus généralement, sur leur empreinte carbone. Cependant, nous ne constations pas toujours des actions concrètes, visibles, comme la réduction de l’empreinte liée à la conception de leurs services numériques. C’était frustrant, d’autant que près de deux tiers de notre impact IT provient de nos achats. Sans une remise en question significative au niveau de l’écosystème, nous atteindrons rapidement un plafond. C’est pourquoi nous avons piloté la création d’un « clausier numérique écoresponsable » en collaboration avec l’INR et la French Tech Corporate Community. Il contient un questionnaire et des critères pour sélectionner et évaluer des soumissionnaires en amont d’un marché, ainsi que des éléments à intégrer dans les documents contractuels, notamment pour fixer les clauses techniques qui sont nécessaires à l’exécution des prestations. Chez EDF, nous avons également voulu aller plus loin en instaurant des contrats de plans d’actions communs. Dans les années 90, Renault avait mis en place une pratique similaire pour mobiliser efficacement ses partenaires sur des sujets complexes. Nous nous sommes donc demandé : pourquoi ne pas transposer cette approche pour réduire l’empreinte carbone de chacun ? Nous avons présenté ce « partenariat numérique bas carbone » lors du séminaire annuel avec nos fournisseurs IT. L’idée était de tendre la main à nos partenaires stratégiques afin que ce partenariat dépasse le cadre contractuel habituel, en adoptant une vision multi-marché. Cela a créé un effet d’entraînement : certaines sociétés ont voulu signer rapidement pour présenter cette démarche comme un différenciateur et proposer cette approche à leurs clients. En décembre, lors du dernier séminaire, nous avons réalisé un premier point d’étape. Aujourd’hui, cinq fournisseurs stratégiques, représentant une part significative de nos dépenses IT, se sont engagés dans ce partenariat. Il reste donc encore de la place pour les autres ! Nous souhaitons dorénavant réussir à embarquer les fournisseurs d’infrastructures et de cloud. Avec un tel partenariat, sur quoi est-il possible d’agir ? C’est une pratique d’entreprise étendue qui nécessite de prendre en compte ce qui se passe sur le terrain. Certains sujets émergent rapidement, comme celui de la double dotation matérielle. Par exemple, si un prestataire IT doit venir travailler pour EDF, nous lui fournissons un ordinateur, notamment pour des raisons de maîtrise des risques cyber. Cela a un impact sur l’empreinte de notre entreprise. De son côté, le prestataire fournit généralement un autre ordinateur à son salarié, avec un impact sur sa propre empreinte. C’est une situation que nous pouvons optimiser. De même, dans le cadre des revues de conception responsable pour les projets numériques, on constate que les leviers d’action se situent à la fois chez nous et chez nos prestataires. Aujourd’hui, les DSI sont fortement externalisées. Elles ne pourront avoir un réel impact sans impliquer leurs prestataires à tous les niveaux. Cela demande non seulement de l’énergie pour agir, mais aussi d’innover dans les modes de collaboration avec les partenaires. Dans un monde où beaucoup ont tendance à exagérer leurs engagements et leurs résultats en matière de numérique responsable, ce partenariat constitue également un moyen de vérifier les actions entreprises. C’est d’ailleurs également pour cela que nous avons voulu dès le départ que toutes nos actions soient auditées et opposables.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    A 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Un consortium, composé de quatre entreprises auvergnates et d’un laboratoire de l’INSA Lyon, entend créer une gamme de matières plastiques à partir de déchets d’équipements électriques et électroniques.
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Jean-Luc Lentin, directeur de Précis Plastic Injection, et Farida Tomasella, directrice R&D du groupe Environnement Recycling, veulent créer une filière locale autour du recyclage des plastiques issus des déchets d’équipements électriques et électroniques. (Crédits : DR Emilie Valès) Ordinateurs, téléphones portables, téléviseurs, grille-pains, climatiseurs, vapoteuses... 62 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques (DEEE) ont été produits en 2022, selon l'ONU. Mauvaise élève, l'Europe est la principale région productrice de ces « e-déchets » et l'Hexagone n'est pas en reste. Les Français en jetteraient plus de 22 kilos par an en moyenne. Or, seulement 40 % de la masse des DEEE ont été correctement collectés et recyclés en Europe en 2022, toujours selon l'ONU.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    C 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
social
technologique

Au Québec, une personne sur deux affirme passer trop de temps devant les écrans, une proportion qui monte à 67% chez les adultes de la génération dite « numérique » (18 à 25 ans). Les Canadiens et Canadiennes passeraient en moyenne 40% de leur temps éveillé sur les écrans (NETendances, 2023, p. 9).
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Les conséquences environnementales et sociales de l’hyperconnectivité suscitent de plus en plus de préoccupations. L’Assemblée nationale du Québec a d’ailleurs créé une Commission spéciale portant sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, dont les auditions publiques se sont tenues en septembre 2024. La sobriété numérique apparaît aujourd’hui comme un virage nécessaire, tant pour réduire l’empreinte environnementale du numérique que pour des raisons de santé publique. La sobriété devrait-elle également être envisagée sous l’angle de la réussite étudiante ? Découvrez l’infographie synthèse Ce visuel regroupe les faits saillants de l’article et propose des pistes de réflexion pour susciter l’engagement à l’égard de la sobriété numérique. En France, l’objectif de sobriété numérique est inscrit dans la Loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (adoptée en 2021). Cette loi oblige les établissements à sensibiliser les étudiantes et étudiants à la sobriété numérique dès leur entrée dans l’enseignement supérieur, et à inclure l’écoconception dans les formations d’ingénieurs. Dans le sillage de cette loi, un partenariat a récemment vu le jour entre l’agence gouvernementale pour la transition écologique (ADEME), des infrastructures de recherche (INRIA et CNRS) et une communauté d’acteurs et d’actrices de la tech (Latitudes) pour « sensibiliser et former l’enseignement supérieur à la sobriété numérique » Dans ce Grand angle, l’ORES offre des pistes de réponses à ces questions : Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur (2025). La sobriété numérique : un ingrédient de la réussite en enseignement supérieur ?
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2025-02-07
Bulletin n° 16    B 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
collectivités
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
social
technologique

L’ère numérique a profondément transformé le paysage éducatif, apportant avec elle de nouveaux défis. La dépendance numérique chez les écoliers suscite des inquiétudes croissantes, notamment en ce qui concerne l’influence de l’intelligence artificielle, les troubles liés au sommet perturbé et l’omniprésence des smartphones dans le cadre scolaire. Cet article explore ces enjeux complexes et tente d’analyser leurs répercussions sur le développement des jeunes.
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Dépendance numérique : Un phénomène en croissance La dépendance numérique se définit comme l’utilisation excessive des technologies numériques, impactant le quotidien des jeunes. Dans le contexte scolaire, cette addiction peut se manifester spécifiquement par une présence accrue des écrans, des interactions limitées en face-à-face et des expériences d’apprentissage altérées. Alors que les technologies éducatives gagnent en popularité, une étude a révélé que près de 93 % des parents considèrent l’usage des écrans comme un facteur perturbateur du développement de leurs enfants. Les effets de l’intelligence artificielle sur l’apprentissage L’utilisation croissante des outils d’intelligence artificielle dans le secteur éducatif promet d’améliorer les méthodes d’apprentissage. Cependant, elle alimente également une forme de dépendance à la technologie. Les élèves se retrouvent souvent face à des systèmes d’IA conçus pour les aider, mais qui peuvent aussi rendre leur processus d’apprentissage plus passif. Ce phénomène soulève des questions sur leur capacité à développer l’autonomie dans leurs études, un élément crucial pour leur futur académique et professionnel. Lire aussi : Bains : Découvrez des ateliers captivants pour maîtriser le numérique Impact sur les méthodes d’apprentissage L’accès à des plateformes d’IA pour faire leurs devoirs encourage parfois une approche moins rigoureuse de l’apprentissage. Alors que ces technologies peuvent fournir une aide précieuse, elles peuvent également diminuer l’implication et la motivation des élèves à développer leurs propres compétences critiques. Cette situation pourrait mener à une dépendance, où les écoliers deviennent de simples consommateurs de connaissances, ne cherchant plus à comprendre les concepts en profondeur. Sommeil perturbé : Un enjeu de santé publique L’un des effets secondaires les plus préoccupants de la dépendance numérique est le perturbation du sommeil. L’exposition prolongée aux écrans, en particulier avant le coucher, impacte la qualité du sommeil des jeunes. Les résultats de différentes études montrent que les enfants qui passent plus de deux heures par jour devant des écrans ont des difficultés à s’endormir et affichent une fatigue accrue durant la journée. Les répercussions sur la concentration et le comportement Le manque de sommeil a des effets néfastes sur la concentration, le rendement scolaire et même le comportement en classe. Les enseignants rapportent un lien entre l’usage excessif des écrans et les troubles de l’apprentissage, notamment en ce qui concerne le langage et la motricité. Au fil du temps, ces problèmes peuvent créer un cycle vicieux, où la fatigue chronique et la dépendance numérique mènent à une baisse des performances académiques. Smartphones : Outils utiles ou facteurs de distraction ? Les smartphones sont devenus omniprésents dans la vie des écoliers. Bien qu’ils puissent être une source d’informations et d’outils éducatifs, leur présence dans les établissements scolaires engendre également des distractions majeures. Près de 54 % des enseignants constatent que de nombreux élèves apportent leurs propres appareils en classe, ce qui peut perturber l’attention durant les leçons. Lire aussi : Des ateliers numériques essentiels pour les seniors à Saint-Hilaire-du-Harcouët Stratégies pour une utilisation responsable Face à ce constat, il est essentiel d’adopter des stratégies visant à réguler l’usage des smartphones dans le cadre scolaire. Cela pourrait inclure des politiques sur l’usage responsable des appareils, des initiatives pour sensibiliser les jeunes aux risques associés à la dépendance numérique, ainsi qu’une formation approfondie pour les enseignants sur l’intégration des technologies de manière positif et pédagogique. Conclusion : Une prise de conscience nécessaire La dépendance numérique chez les écoliers est un enjeu crucial qui nécessite une attention particulière. Il est temps que la communauté éducative, les parents et les jeunes eux-mêmes prennent conscience de ces problématiques et collaborent à la mise en place de solutions durables. La transformation numérique doit être accompagnée d’une éducation adéquate pour garantir un équilibre entre innovation et bien-être des élèves.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

#Secondaire :
collectivités
région GrandEst
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique

Production et accumulation d’équipements numériques, Internet des objets, explosion du big data, projets de villes intelligentes… Le développement du numérique s’accompagne d’un impact environnemental qui fait l’objet d’une prise de conscience progressive. « Sobriété numérique », « numérique responsable », numérique « low tech », des alternatives se développent pour tenter de rendre compatibles la transition écologique et la transition numérique. Les collectivités peuvent s’engager en prenant en compte ces préoccupations dans leurs projets de smart city ou leur propre fonctionnement interne, afin de les rendre plus durables et vertueux.
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Quand le numérique passe au vert CHIFFRES-CLÉS 28 % : Tel est le poids des datacenters dans l’impact global du numérique de bureau d’un Français. C’est la première fois que ce chiffre passe devant le matériel (écran, PC, etc.). Source : collectif Green IT, 2024. 50 métaux sont nécessaires à la construction d’un téléphone, soit 30 de plus qu’il y a dix ans.Source : Ademe, 2023. 0 € de sanction en cas de non-respect de la loi dite « Reen », réduction de l’empreinte environnementale du numérique. Source : loi « Reen » du 15 novembre 2021. Mais que met-on dans une feuille de route « numérique responsable » (NR) ? Cette nouvelle responsabilité est exigée depuis le 1er  janvier pour les communes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants, mais le numérique est partout ! Dans nos téléphones, voitures, capteurs de température, et même dans nos arroseurs automatiques. Faut-il atteindre des indices de performance ? Non, répond Christophe Hugon, conseiller ­municipal (Parti pirate) à la ville de Marseille (873 100 hab.) et vice-président de l’Avicca. « Il s’agit d’avoir une doctrine pour pouvoir faire des choix que nous pourrons assumer demain. » Autrement dit : faire de la politique et appliquer ces principes à l’ensemble des services numériques, présents et futurs, des collectivités locales.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    C 2

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
entreprise
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Le nouveau pôle de compétitivité régional se pose en pilier de l’écosystème du numérique responsable. Il relaie pas moins de huit appels à projets de portée régionale à européenne. Enter signifie « Excellence Numérique au service des Transitions Environnementales et Responsables ». Depuis juillet 2024, il est le pôle de compétitivité régional. Depuis octobre, il a absorbé Digital Aquitaine. Son but: mobiliser et organiser l’écosystème numérique dans une démarche d’un numérique sobre, maîtrisé, durable, inclusif et résilient. Ses fondateurs sont Digital Aquitaine, Nouvelle-Aquitaine Open Source (NAOS), la Région Nouvelle-Aquitaine et le SPN (réSeau des Professionnels du Numérique et de l’image).
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Enter est fondé sur un modèle pionnier, inspiré de l’entreprise à mission. En intégrant une raison d’être et des objectifs sociaux et environnementaux, il sera évalué non seulement sur sa performance économique mais aussi sur sur son engagement sociétal et environnemental, avec des critères très précis. Quarante-quatre têtes régionales Le conseil d’administration du pôle régional est composé de 44 élus, issus de six collèges représentant les TPE, PME, grands groupes, le monde de la recherche, celui de la formation et des collectivités. Il est présidé par Julien Anselme (Directeur Projets Innovants Orange) et accompagné de Julien-Maxime Maranon (dirigeant d’EcoMicro) et Delphine Depeyras (directrice générale CATIE - Centre de ressource et de transfert régional) à la vice-présidence. Yacine Ghamri-Doudane (Université de La Rochelle) est nommé trésorier et Marc Dus (membre du conseil de surveillance SERMA Group) a été désigné secrétaire. Parmi les grands groupes qui composent le conseil d’administration de Enter, on trouve notamment Capgemini, Cdiscount, Orange, Thales ou Ubisoft. Chez les PME de la région, on trouve Ecomicro, Elzeard ou Dolist (Gironde), Emundus (Charente-Maritime) ou Kerdos Energy, Prof en poche (Béarn). L’Inserm, l’Inria, l’Estia, les universités de Bordeaux, Limoges, La Rochelle, Poitiers et Pau, ainsi que l’école Kedge Business School font partie du conseil d’administration. Le pôle Enter relaie huit appels à projets. Certains prennent fin en décembre 2028 mais d’autres le 14 janvier 2025. Celui sur les dispositifs médicaux numériques en santé mentale, porté par la région Nouvelle-Aquitaine prendra fin en septembre 2025. Le projet Step, porté par l’Europe et ses 160 milliards d’euros d’investissement, pour une plateforme européenne pour les technologies stratégiques prendra fin le 31 décembre 2025.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

#Principal :
culture numérique
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
partenaires
RSE
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
légal
social
technologique

Tous les acteurs engagés pour faire baisser l'empreinte environnementale du numérique le répètent : « La clé de la réussite est la volonté politique ». Celle-ci peut s’appuyer sur l’un des six points de la loi «Reen» pour déployer une feuille de route « numérique responsable"» plus large.
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Quand le numérique passe au vert 1. Instaurer une commande publique locale et durable La commande publique doit être locale, durable, et s’inscrire dans une démarche de réemploi, de réparation et de lutte contre l’obsolescence. Quand on désire rendre la commande publique durable, il faut d’abord séparer l’acte d’achat de matériel de celui du renouvellement, afin de conserver les souris, claviers et surtout les écrans, les plus gros consommateurs de ressources. Un travail de veille est nécessaire : il va viser les appareils les plus robustes, allonger les garanties et donner la possibilité de réparer le parc informatique. La mission est impossible pour les plus petites structures.
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veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    B 2

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
social
technologique

L’une des principales problématiques actuelles pour les gestionnaires de parcs informatiques est de garantir une excellente expérience utilisateur connecté en toutes circonstances. Mais la problématique est en réalité double : il est nécessaire d’allier cette expérience utilisateur aux diverses attentes en matière d’engagements environnementaux et sociétaux.
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Miser sur la sobriété numérique L’empreinte environnementale de la fabrication des appareils numériques ainsi que la raréfaction des ressources naturelles appellent à une action immédiate. Le nouveau défi et la nouvelle nécessité pour les entreprises sont donc désormais de faire preuve de sobriété et d’allonger la durée de vie des appareils mobiles. L’objectif de la sobriété numérique est de limiter l’usage du numérique pour en réduire l’impact négatif sur l’environnement. Mais souvent, lorsque l’on pense « sobriété numérique », on pense « acheter moins », alors que la démarche va, en réalité, beaucoup plus loin : elle concerne tout le cycle de vie des appareils mobiles et à la fois le matériel électronique en lui-même et les usages qui en sont faits. Miser sur le matériel IT reconditionné écoresponsable S’il faut acheter, éviter le neuf et privilégier le matériel reconditionné. Choisir des appareils informatiques, c’est une autre manière de faire preuve de sobriété numérique et de réduire considérablement son impact environnemental négatif lorsque l’acquisition de terminaux informatique s’avère nécessaire. Privilégier les réparations Cela peut paraitre anodin, mais une manière très importante de rendre son parc IT plus responsable et de faire preuve de sobriété, c’est de repousser au maximum l’achat de matériel et de faire appel aux réparations. Par exemple, en réparant un smartphone au lieu d’en racheter un neuf, c’est en moyenne 221 kg de matières premières qui sont protégées. Les réparations permettent d’éviter la production de déchets électroniques et plastiques. Optimiser la gestion énergétique des appareils informatiques L’optimisation de la durée de vie de la batterie, la gestion énergétique des appareils en veille, ou encore l’utilisation de modes d’économie d’énergie sont autant de manières qui permettent d’optimiser la consommation énergétique des terminaux informatiques. C’est une démarche simple, mais efficace pour économiser de l’énergie et promouvoir la durabilité. Cela vient bien entendu compléter les bons réflexes comme éteindre les lumières et les multiprises en quittant le bureau et permet d’agir de façon complémentaire pour plus de responsabilité et de durabilité des terminaux IT. Recycler les appareils et accessoires IT en fin de vie ou inutilisés L’étape du recyclage est un pilier essentiel pour rendre un parc IT plus responsable. En effet, faire recycler ses terminaux IT (que ce soit smartphones, tablettes, ordinateurs portables ou fixes, accessoires, et autres) permet de : Limiter les déchets produits Réinjecter des ressources et des matières premières dans le cycle de fabrication des terminaux Proposer du matériel reconditionné et donner une seconde vie à des terminaux qui sont remis sur le marché Toutefois, le recyclage des appareils mobiles ne doit arriver qu’en dernier recours, après être déjà passé par les étapes des réparations et de l’optimisation des usages. Garantir la protection physique des terminaux IT La sécurité physique des appareils permet d’allonger leur durée de vie en les rendant plus résistants à une utilisation quotidienne intense. Par exemple, pour les appareils mobiles : Penser à les équiper de coques, film de protection, verre trempé ou autres pour qu’ils résistent aux chutes, à l’eau, etc. Dans certains cas, les collaborateurs pourraient même bénéficier d’appareils durcis ou renforcés. Ne pas oublier la cybersécurité L’influence que peut avoir la cybersécurité sur la durée de vie des appareils IT est très souvent sous-estimée. Pourtant, la sécurité informatique permet de garder les appareils performants plus longtemps depuis l’intérieur, venant ainsi compléter la sécurité physique qui les maintient en forme depuis l’extérieur. En outre, les ordinateurs sont généralement mieux sécurisés que les appareils mobiles, qui restent oubliés dans la cybersécurité alors qu’ils représentent la majorité de la surface d’attaque et que la majorité des entreprises ont déjà subi des cyber-attaques contre les systèmes informatiques. Jouer la carte de la transparence opérationnelle S’équiper des bons outils et s’entourer des bons partenaires est essentiel. Cela favorise une gestion de parc informatique unifiée et transparente, permettant à toutes les parties prenantes d’avoir la vision dont elles ont besoin pour travailler efficacement. La gestion optimisée et efficiente des parcs d’appareils informatiques passe entre autres par : La centralisation et la fiabilisation des informations L’accès facilité aux informations nécessaires L’interconnexion avec les principaux outils quotidiens Par ailleurs, la transparence de la relation et de la communication est primordiale, et ce tant en interne (avec les services et les collaborateurs) qu’en externe (avec les partenaires et fournisseurs). Sensibiliser les employés aux enjeux RSE et IT Aujourd’hui, il est crucial d’impliquer les collaborateurs dans les actions et la stratégie qui visent à faire du parc de terminaux informatiques un levier d’engagement RSE. Il s’agit de les sensibiliser à la fois aux enjeux de cybersécurité et de protection des données, aux enjeux de réparation et d’allongement de la durée de vie des appareils IT, etc. Cela vise à encourager des pratiques durables au quotidien, au sein de l’entreprise et même peut-être en dehors, et permet de renforcer une culture d’entreprise responsable. Aligner la gestion IT avec les objectifs RSE de son organisation. Il est important de garder en tête que le numérique responsable, au même titre que la cybersécurité, n’est pas un sujet dans lequel on se lance sans fil directeur. En outre, il est essentiel d’avoir une vision et une stratégie numérique responsable, solide et orientée sur le long terme. En effet, le numérique responsable est un prolongement de la stratégie RSE puisqu’il sert à appliquer celle-ci au parc informatique (mobile ou non). Il est donc impératif d’aligner sa stratégie green IT avec la stratégie RSE de son organisation. Par ailleurs, pour que la stratégie de numérique responsable soit réellement solide et puisse être implémentée dans les meilleures conditions, il est également important de faire intervenir les différentes parties prenantes et les différents services concernés : service IT, service achats et achats numériques, service RSE. En effet, plus les parties prenantes interviendront dans l’établissement de la vision et de la stratégie, plus son implémentation sera efficace et durable. Et une fois qu’une stratégie et un cahier des charges ont été réalisés, l’implémentation peut commencer.
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2025-02-07
Bulletin n° 16    A 2

#Principal :
exemples
#Secondaire :
économie sociale et solidaire
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
savoir
Pestel+ :
écologique
social
technologique

Dans une phase ascendante dans l’espace mosellan, dans sa vocation à trouver une solution locale et pérenne dans le financement gratuit de l’inclusion numérique par la réduction des déchets numériques, l’association PC Solidaire s’est vue brutalement couper les ailes. Elle repense son modèle.
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L'association est placé en procédure de redressement judiciaire. Mandataire judiciaire : Me BRUART. Date de cessation de paiement : 30/04/2024.


veilleur1
2025-02-07
Bulletin n° 16    C 3

#Principal :
culture numérique
exemples
inspiration
#Secondaire :
collectivités
économie sociale et solidaire
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
Pestel+ :
écologique
politique
social
technologique

Ce site, fruit d’une collaboration inédite entre prospectivistes français en matière d’environnement, décrypte les scénarios prospectifs publiés en 2021/2022 et éclaire les enjeux énergétiques et climatiques pour la France. Fin 2021 et courant 2022, d’importants scénarios de transition bas carbone pour la France ont été publiés. Par leurs narratifs crédibles et cohérents, respectant les lois de la physique et les connaissances techniques actuelles, ils apportent un éclairage pluriel et indispensable au débat public. L’objectif est aujourd’hui de mettre en valeur la richesse collective de ces productions, qui éclairent le débat français de manière puissante et nuancée.
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Une approche pluraliste inédite Le Shift Project, l’ADEME et l’association négaWatt ont souhaité collaborer pour répondre à cette ambition de manière pluraliste. Comprendre2050.fr est le résultat de cette mise en commun. Ce travail de décryptage se base sur la mise en commun, par les partenaires du projet, de leurs travaux respectifs constituant ainsi un riche panel de scénarios et stratégies de transition à horizon 2050 : Transition(s) 2050 de l’ADEME, Futurs énergétiques 2050 de RTE, le scénario négaWatt 2022, le Plan de transformation de l’économie française du Shift Project, et la Stratégie nationale bas carbone 2. Au total, plus de 5 000 pages de publications ont été synthétisées. Ces décryptages reflètent une diversité de points de vue sur la transition bas carbone et mettent en lumière leurs convergences et leurs divergences, éclairant ainsi le débat démocratique sur les grands choix de société à opérer et qui nous font face. Des ressources riches et solides sur la transition bas carbone Les scénarios de transition proposent des chemins cohérents et crédibles – du point de vue technique et physique – vers la neutralité carbone en 2050. Ils explicitent le rôle et la place des acteurs pour suivre ces chemins. En ce sens, ils offrent des clés de lecture sur l’économie et la société française face à la transition bas carbone, essentielles pour placer l’actualité dans le temps long et pour guider l’action vers la neutralité carbone. Rendre ces nouvelles connaissances accessibles au plus grand nombre est, plus que jamais, d’intérêt public. Un outil ouvert à toutes et à tous Comprendre2050.fr a été construit avec des professionnels de l’information pour offrir une navigation intuitive et des contenus accessibles et didactiques : dossiers thématiques, glossaire, visuels et infographies en open source. Les décryptages proposés par Comprendre2050.fr sont transparents : les données sont ouvertes et chaque information peut être retracée à sa source. Ouvert à tous, ce site intéressera particulièrement les professionnels concernés par la transition : journalistes de tous médias et toutes rubriques, influenceurs, acteurs de l’investissement responsable, acteurs de la société civile, décideurs publics, institutionnels ou économiques. « Comprendre 2050 réussit le tour de force de donner aux journalistes des clés de compréhension de très nombreux aspects de la transition, en s’appuyant sur les scénarios les plus approfondis et les plus sérieux. Il permet de se documenter de manière complète et de participer à la diffusion d’une information de qualité. Ce site est tout de suite rentré dans mes favoris pour préparer les épisodes du podcast Chaleur humaine pour Le Monde. »
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