Focus ton Article
veilleur1
2025-05-25
Bulletin n° 18 A 2
#Principal :
culture numérique
exemples
technique métier
#Secondaire :
entreprise
région GrandEst
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Pestel+ :
politique
technologique
EDF vient de lancer officiellement un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour accueillir des centres de données. Sur trois emplacements identifiés en France, deux sont situés en Moselle sur des terrains inutilisés.
Attirer en France des centres de données, communément appelés data-centers, très gourmands en énergie, c'était un des enjeux du sommet de l'intelligence artificielle (IA) à Paris en février 2025. Dans ce domaine, EDF espère tirer son épingle du jeu. Le groupe électricien français s'est clairement positionné pour accompagner les acteurs numériques avec son offre d'implantation sur des terrains à louer de son patrimoine foncier et "déjà raccordés au réseau électrique".
Parmi ces sites identifiés, trois emplacements ont été révélés. Il s'agit de Montereau-Vallée-de-la-Seine (Seine-et-Marne), mais aussi La Maxe et Richemont en Moselle. La centrale à charbon de La Maxe, fermée en 2015, et sa voisine de Richemont, qui utilisaient du gaz issu des hauts-fourneaux jusqu'en en 2011, sont toujours en déconstruction. EDF espère tirer parti de ces terrains en jachère industrielle, symboles d'un passé sidérurgique en Lorraine. Il s'agit aussi de proposer à des investisseurs une électricité abondante grâce à son parc nucléaire. Après l’État et la SNCF, EDF est le troisième propriétaire foncier français avec 45.000 hectares.
Ces centres de données dédiés à l'IA sont des gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises. Les opérateurs numériques sont en pleine course à l'implantation de ces sites qui nécessitent une prise électrique géante sur le réseau pour satisfaire leurs appétits voraces en énergie. Les premiers projets, dont la puissance sera supérieure à plusieurs centaines de mégawatts, pourraient sortir de terre dans les prochaines années.
Parmi ces sites identifiés, trois emplacements ont été révélés. Il s'agit de Montereau-Vallée-de-la-Seine (Seine-et-Marne), mais aussi La Maxe et Richemont en Moselle. La centrale à charbon de La Maxe, fermée en 2015, et sa voisine de Richemont, qui utilisaient du gaz issu des hauts-fourneaux jusqu'en en 2011, sont toujours en déconstruction. EDF espère tirer parti de ces terrains en jachère industrielle, symboles d'un passé sidérurgique en Lorraine. Il s'agit aussi de proposer à des investisseurs une électricité abondante grâce à son parc nucléaire. Après l’État et la SNCF, EDF est le troisième propriétaire foncier français avec 45.000 hectares.
Ces centres de données dédiés à l'IA sont des gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises. Les opérateurs numériques sont en pleine course à l'implantation de ces sites qui nécessitent une prise électrique géante sur le réseau pour satisfaire leurs appétits voraces en énergie. Les premiers projets, dont la puissance sera supérieure à plusieurs centaines de mégawatts, pourraient sortir de terre dans les prochaines années.