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veilleur1
2024-04-05
Bulletin n° 13    B 2

#Principal :
inspiration
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
entreprise
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Objectif :
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
économique
légal
politique
social
technologique

Environnement : La loi de Moore ne devrait-elle pas dorénavant se traduire par une loi qui diviserait par deux les émissions régulièrement ? Et pour cela, le système d'exploitation a un rôle à jouer et doit devenir plus responsable.

S'il y a bien une tendance qui s'est renforcée dans la crise traversée depuis 18 mois, c'est bien la plus grande prise en compte de la responsabilité environnementale des activités humaines. Et dans cette tendance, qui touche toutes les industries, l'informatique n'est pas à la traine, comme le faisait remarquer le billet d'octobre dernier posant la question de l'informatique durable et mettait le projecteur sur l'action législative à venir de l'État pour aller au-delà des incantations à rendre le numérique responsable. Que ce soit dans la téléphonie, ou dans l'informatique, la maîtrise du renouvellement des terminaux est un des leviers d'action, car l'impact carbone d'un terminal n'est pas lié qu'à son utilisation, mais aussi à sa fabrication. L'allongement de la durée de vie des terminaux est donc généralement l'action n°1 ou n°2 de tous les plans verts des DSI. En effet, bourrés d'électronique, ils regorgent de terres et métaux rares. Allonger leur durée de vie fait que mécaniquement on épuisera moins les réserves naturelles limitées de ces matériaux, et les recycler en fin de vie également. Le Shift project, montre par exemple la décomposition de l'impact environnemental du numérique dans le schéma ci-dessus. Les terminaux (incluant écrans, imprimantes, ...) pèsent de plus en plus dans une informatique de plus en plus distribuée. Le développement des objets connectés et l'Edge va encore plus renforcer cette tendance. Parmi ces terminaux, les experts estiment qu'il y a 1,2 milliard de PC sous Windows, dont certainement encore quelques centaines de millions sous Windows 7, même si la majorité est sous Windows 10. Ce chiffre baisse après un pic en 2014, mais reste néanmoins remarquable, a tel point qu'il a fait dire en 2016 à Satya Nadella, le PDG De Microsoft que «Le fait qu'il y ait 1,5 milliard d'utilisateurs de Windows est incroyable. C'est une grande responsabilité qu'aucun d'entre nous chez Microsoft ne prend à la légère». C'est donc dans ce contexte qu'il faut analyser l'annonce le 24 juin dernier par Microsoft de lancer Windows 11 en octobre prochain. GreenSI avait compris lors du lancement de Windows 10, après le cahot du lancement des versions 7 (qui a eu du mal à remplacer le formidable XP), puis la version 8 avortée et la version 9 abandonnée, que version 10 était la dernière version de Windows. Ensuite on ne parlerait plus que de mises à jour. Mais visiblement Microsoft a revu sa stratégie. La mise à jour en Windows 11 sera gratuite, il n'y a pas de licence, mais